Pour s’affirmer face aux puissances occidentales, les BRICS recherchent notamment à renforcer leur position dans les instances mondiales et le poids du Yuan dans le système monétaire.
Carl Grekou, CEPII; Lionel Ragot, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières, and Valérie Mignon, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
La relative résistance de l’économie russe s’explique notamment par la place grandissante du yuan chinois dans ses échanges financiers extérieurs.
La succession de crises a conduit au retour des politiques industrielles pour gagner en autonomie, inverser les conséquences sociales de la désindustrialisation et réussir la transition écologique.
Difficilement classable sur la scène politique argentine, l’économiste Javier Milei, en tête des sondages pour la présidentielle, propose notamment de supprimer la banque centrale.
Aux États-Unis, la double dégradation actuelle des déficits publics et de la balance courante pourrait mettre fin à une période historique de financement aisé auprès des investisseurs étrangers.
Les différents rythmes d’inflation des deux côtés de l’Atlantique et les réponses monétaires envisagées face à la hausse des prix devraient entretenir la dépréciation de la devise européenne.
Joe Biden relance le projet de faire figurer la militante anti-esclavagiste Harriet Tubman sur les billets de 20 dollars. Ce projet relance les débats sur la difficile question des réparations.
Les périodes de stress financier mondial, comme celle liée à la crise actuelle, entravent l’émission et l’achat de dette libellée en monnaie locale. La Chine ne fait pas (encore) exception à la règle.
S’appuyant sur le précédent de la crise de 2007-2008, la banque centrale américaine intervient en outre massivement pour conforter la prééminence de la monnaie américaine.