Le général Charles de Gaulle prononce un discours à Brazzaville, le 24 août 1958, où il a admis la possibilité d'une accession à l'indépendance pour les pays africains.
Intercontinentale/AFP
La constitution de 1958 portait en elle la décolonisation juridique des territoires envahis par la France. Mais son modèle facilita aussi l’émergence de dictatures.
Ce qu’a créé Michel-Ahmed Talata, fils de Harki ayant grandi avec un père taiseux, pour rompre la chaîne du silence et de la colère (que symbolise le carton) et transmettre l’histoire familiale.
La Place du Gouvernement, à Alger, pendant l'occupation française, en 1899.
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L’histoire complexe de la colonisation a du mal à s’extraire des mémoires meurtries, sans doute parce qu’elle est encore souvent utilisée à des fins idéologiques.
À la veille de l'élection présidentielle de 2012, le candidat Sarkozy (serre la main à des harkis lors d'une cérémonie de commémoration au camp de Rivesaltes.
Pascal Parrot/AFP
Le cas des harkis illustre l’utilisation de la déformation historique et de la repentance politique à des fins électoralistes, surtout à la veille d’élections.
Les membres de la délégation algérienne quittent l'Hôtel du Parc et se dirigent vers les hélicoptères pour regagner la Suisse, le 19 mars 1962 à Evian, au lendemain de la signature des Accords d'Evian qui mettent fin à sept années de guerre en Algérie.
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Au sujet de la guerre d’Algérie, la guerre des mémoires dure encore. La commémoration du 19 mars 1962 cristallise des points de vue opposés.
Maqam El Chahid, le Mémorial du Martyr sur les hauteurs d'Alger, inauguré en 1982 pour le 20ᵉ anniversaire de l'indépendance de l'Algérie.
Henry Marion/Flickr
La commémoration des accords d'Évian du 18 mars 1962, et en avril le 60e anniversaire du rappel des soldats pour intensifier la guerre d'Algérie, doit être l'occasion d'une reconnaissance officielle.