Les firmes multinationales semblent parfois jouir d’une forme d’impunité pénale. Que la justice française se saisisse du cas Lafarge pourrait bien marquer une rupture d’envergure.
Les impératifs économiques ne suffisent pas à expliquer la poursuite des activités du cimentier entre 2011 et 2014. Des facteurs liés à l’organisation de l’entreprise ont également pu peser.
Le cimentier Lafarge fait l'objet d'une enquête sur ses liens supposés en Syrie avec le groupe terroriste État islamique. Que savaient les actionnaires ? Peuvent-ils être poursuivis par la justice ?