Figure du combat pour l’indépendance de son pays, l’ex-président du Kosovo Hashim Thaçi est jugé pour des crimes de guerre commis pendant la guerre du Kosovo entre 1998 et 1999.
Les anciens responsables croates de Bosnie Jadranko Prlic, Bruno Stojic, Slobodan Praljak, Milivoj Petkovic, Valentin Coric et Berislav Pusic pendant leur procès à La Haye en 2013.
Zoran Lesic
Les tribunaux pénaux internationaux pour le Rwanda (TPIR) et pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) ont jugé des dizaines d'individus. Une enquête s'intéresse à la façon dont les accusés ont vécu ces procès.
Malgré l’émission d’un mandat d’arrêt à son encontre, il est peu probable que l’on voie un jour Vladimir Poutine à La Haye.
JRdes/shutterstock
Jamais encore le président d’une puissance nucléaire n’avait fait l’objet d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale.
Une femme enveloppée d'un drapeau ukrainien crie dans un mégaphone lors d'une manifestation devant la Cour pénale internationale à La Haye, aux Pays-Bas, en mars 2022.
(AP Photo/Phil Nijhuis)
Même s’il est peu probable que Poutine soit un jour jugé par un tribunal, le mandat d’arrêt de la CPI a une réelle valeur. Les actions symboliques peuvent avoir un effet profond sur les États.
Bachar Al-Assad à l’Élysée le 9 décembre 2010. Le président syrien avait été traité en paria pendant plusieurs années auparavant, pour son rôle supposé dans l’assassinat en 2005 du premier ministre libanais Rafic Hariri. Il le sera de nouveau à partir de 2011.
Franck Fife/AFP
Bachar Al-Assad, Kim Jong‑un, Vladimir Poutine aujourd’hui, Mouammar Kadhafi, Fidel Castro et bien d’autres hier : de nombreux infréquentables deviennent un jour fréquentables, et inversement.
Installation de stockage de pétrole visée par des frappes russes à Lviv le 26 mars 2022.
Sodel Vladyslav
En Ukraine, Moscou vise volontairement des installations énergétiques dans le cadre de son « opération militaire » au risque de causer des dommages graves aux populations civiles.
Le 13 mars 2022, le procureur de la Cour pénale internationale Karim Khan (au centre, discutant avec la procureure générale ukrainienne de l’époque Iryna Venediktova) est à Boutcha, où les soldats russes sont suspectés d’avoir commis des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. Certains posts sur les réseaux sociaux pourraient être utilisés dans l’enquête de la CPI pour documenter les faits.
Fadel Senna/AFP
Les enquêteurs s’appuie de plus en plus sur des photos, vidéos et autres documents postés sur les réseaux sociaux pour démontrer l’existence de crimes internationaux et identifier leurs auteurs.
Le traffic d'organes en Chine est une industrie de plusieurs milliards de dollars.
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Cœur, poumons… le trafic d’organes en Chine offre un catalogue aux patients les plus riches en attente de greffes. D’où viennent ces organes ? Les prisons chinoises détiennent les réponses…
Le quartier de Tadamon photographié en 2018.
Louai Beshara/AFP
Deux universitaires ont identifié les auteurs d’un massacre commis en 2013 par les forces loyalistes syriennes. Un épisode qui en dit long sur la réalité de la Syrie de ces dix dernières années.
Sur la place Sishane, la foule brandit les portraits d’intellectuels arméniens déportés 104 ans plus tôt. Istanbul, le 24 avril 2019.
Bulent Kilic/AFP
Reconnu par vingt-neuf pays, le génocide arménien est encore nié par l’État turc. Ce tabou mémoriel est un enjeu crucial avec le droit des Kurdes et une démocratisation de la Turquie.
Vladimir Poutine derrière les barreaux pour les crimes commis en Ukraine : une image mise en scène à Helsinki le 2 avril 2022.
Mikko Stig/Lehtikuva/AFP
Pour que Vladimir Poutine et les principaux acteurs de son régime puissent être jugés par la Cour pénale internationale, de nombreuses conditions doivent être réunies. À ce stade, on en est loin…
Manifestation de l'opposition syrienne dans la province d'Idlib, le 1er avril 2022.
Omar Haj Kadour/AFP
Il n’y a pas lieu de s’étonner de l’ampleur des crimes commis par la Russie en Ukraine : Poutine avait déjà annoncé la couleur en Syrie.
Des femmes restent à côté d'une voiture après un bombardement à Odessa, en Ukraine, le 3 avril 2022. Comme dans d'autres conflits, les femmes sont utilisées comme butins de guerre et sont victimes de violences sexuelles.
(AP Photo/Petros Giannakouris)
Les violences sexuelles commises par les soldats russes en Ukraine ne sont pas de simples « dérapages » individuels. Ce sont des armes de guerre et les femmes en sont les principales cibles.
L’identification des corps est une priorité pour que les familles puissent dignement enterrer les leurs. Ce travail est également indispensable en vue d’éventuelles poursuites judiciaires.
Après un tir de missile sur un immeuble résidentiel à Kiev, 17 mars 2022. Des milliers de civils ukrainiens auraient déjà été tués depuis le début de l’invasion russe le 24 février.
Fadel Senna/AFP
La Cour pénale internationale a lancé une enquête qui s’annonce longue et difficile pour établir si des crimes de guerre ont été commis dans le cadre de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Des proches de prisonniers politiques portent des affiches pour interpeller Karim Khan lors de son arrivée au Venezuela, le 2 novembre 2021 à Caracas.
Yuri Cortez/AFP
L’ouverture d’une enquête de la Cour pénale internationale sur les crimes commis lors des manifestations de ces dernières années n’aboutira pas nécessairement à un procès. Voici pourquoi.
Le 14 décembre 2021, un employé de Memorial emporte des archives du Goulag conservées dans le bâtiment de l'organisation, laquelle sera dissoute deux semaines plus tard.
Dimitar Dilkoff/AFP
Alain Blum, Institut National d'Études Démographiques (INED) and Marta Craveri, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Le régime russe vient d’ordonner la liquidation de la principale ONG du pays travaillant sur la mémoire des crimes du stalinisme. De nombreux projets continuent toutefois de faire vivre cette mémoire.
Un soldat des forces gouvernementales éthiopiennes durant un exercice d'entraînement, à Dabat le 15 septembre 2021.
Amanuel Sileshi/AFP
L’exhumation des tombes n’est pas seulement une question humanitaire, mais aussi une question de justice.
Ancien caporal-chef SS chargé de garder le camp de Sachsenhausen, Josef Schütz est jugé dans la ville de Brandenburg an der Havel. Il est accusé d’avoir indirectement participé au meurtre de 3 518 personnes.
Tobias Schwarz/AFP
Plus de 70 ans après les faits, l’Allemagne juge encore de vieux criminels nazis. La longueur exceptionnelle de ce processus s’explique par l’histoire judiciaire du pays.
Professeur d'université, agrégé de droit public, compétences en Droit international, anthropologie du droit, Sciences Po Aix. UMR ADES 7268, Aix-Marseille Université (AMU)