La ministre à la Transition écologique et cohésion des territoires Amélie de Montchalin en campagne dans sa circonscription qu'elle a perdue le 19 juin face au candidat Nupes.
Alain Jocard/AFP
Sous la Vᵉ République, détenir un mandat n’est pas une condition nécessaire pour devenir ministre, pourtant nombreux sont celles et ceux qui s’y risquent parfois à leurs dépens.
L'ancienne Agnes Buzyn qui a démissionné en février 2020 au début de la crise de Covid-19 en France arrive avec son avocat à la Court de justice de la République début septembre 2021, où elle est entendue quant à sa gestion de la crise.
Lucas BARIOULET / AFP
Les conséquences judiciaires de la crise sanitaire relancent une nouvelle fois le débat récurrent sur la responsabilité des ministres : au cœur du sujet, la Cour de justice de la République.
Plusieurs hauts fonctionnaires et ministres ou ex-ministres sont tenus de rendre des compte quant à la gestion de la crise sanitaire. Ici Agnès Buzyn, Edouard Philippe et Olivier Véran.
Ludovic MARIN / AFP
Le vote aux élections municipales marque un tournant et pour beaucoup, une sanction démocratique contre le gouvernement après trois crises majeures.
Le plan de réponse aux menaces infectieuses, qui prévoyait notamment d'assurer les besoins en matière de masques chirurgicaux, a été progressivement abandonné depuis sa mise en place en 2007.
Olivier Morin / AFP
Pauline Gandré, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières and Camille Cornand, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Selon la théorie économique, la prise en compte d’un risque lié à un évènement passé diminue progressivement jusqu’à ce que la possibilité qu’il survienne de nouveau devienne sous-estimée.
Le jeudi 12 mars, le président de la République Emmanuel Macron annonce la fermeture des écoles, contredisant les déclarations du ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer le matin même.
Denis Charlet / AFP
Les oscillations du gouvernement dans sa communication sur la gravité de la crise a pu dérouter les Français.
Une femme portant un masque facial et des gants de protection tient une pancarte se plaignant du manque de soutien de l’État aux travailleurs indépendants et contractuels à zéro heure, sur le Royal Mile à Édimbourg en Écosse, le 23 mars 2020.
ANDY BUCHANAN / AFP
Après la sidération et la peur, c’est désormais la colère qui monte partout dans le monde, parmi les populations comme parmi les responsables politiques. Les conséquences seront durables.
Les dirigeants qui ont dans un premier temps minimisé la gravité de la crise apparaissent aujourd'hui comme irresponsables.
Jim Watson / AFP
Plus que le volume de la rallonge budgétaire octroyée aux urgences hospitalières, c’est sa réelle synchronisation avec l’organisation des soins et leur tarification qu’il semble urgent d’interroger.
Améliorer l'efficacité du système de santé est un enjeu majeur de sa refonte.
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Jean-Marie Januel, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Mis en place après-guerre, le système de santé français n’est plus adapté aux besoins de la population. Nécessaire, sa refonte implique de pouvoir évaluer son efficacité. Ce qui n’est pas simple.
Responsable du Département International Relations and Diplomacy, Schiller International University - Enseignante en relations internationales, Sciences Po
Professeur des Universités en sciences de gestion - Titulaire de la chaire de recherche "santé et territoires" - IAE, Université Clermont Auvergne (UCA)