Cédric Sueur, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Le spécisme est le classement, humain, des animaux selon des critères subjectifs. Si les hommes sont égaux en droits, doit-il en être de même pour les animaux ?
La Boucherie, du peintre italien Annibale Carracci (vers 1580).
Wikipedia
Une réflexion à la fois personnelle et philosophique sur le fait de manger de la viande au XXIᵉ siècle.
Fresque de Giotto, fin XIIIe siècle, dans la basilique Saint-François d’Assise, qui représente ce dernier en train de prêcher auprès des oiseaux. (détail)
Wikipédia
Dans la société médiévale, les animaux étaient étroitement associés à la vie quotidienne des humains ; on leur prêtait vices et vertus, et même une raison sensible.
Salon de l'agriculture 2007.
Alain Bachellier/Flickr
Une société végane et antispéciste se fonde sur une vision quelque peu simpliste du monde animal. Et ses principes ne peuvent être mis en œuvre dans un monde globalisé.
En diabolisant les animaux pour dénoncer les violences dont 90 % des femmes sont victimes dans les transports, la RATP recycle un stéréotype éculé et risque l’inefficacité.
Chaque espèce possède une intelligence qui lui est propre, des émotions particulières et des moyens d’expressions variés.
Bas Leenders/Flickr
Il faut à la langue française un mot qui évoque à la fois la conscience, le ressenti et les émotions des animaux. Le terme anglais « sentience » qui dit tout cela mérite d’entrer au dictionnaire.
Professeur de psychologie sociale, membre honoraire de l’Institut universitaire de France (IUF), directeur de la MSH Alpes (CNRS/UGA), Université Grenoble Alpes (UGA)