L’extrême droite ne doit pas être perçue comme un ensemble de petits mouvements indépendants, mais plutôt comme un réseau basé sur une idéologie extrémiste dangereuse pour la démocratie.
Anne Levesque, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa
L’absence quasi complète de français lors de la Commission sur l’état d’urgence ne s’explique pas tant par un réflexe de servitude des francophones eux-mêmes que par la crainte d’être méprisés.
Justin Trudeau a invoqué la Loi sur les mesures d’urgence pour la première fois dans l’histoire du Canada. Son père avait invoqué la Loi sur les mesures de guerre, plus d’un demi-siècle auparavant.
La version française du « convoi de la liberté » semble tout autant s’inspirer de son homologue canadien que s’inscrire dans la lignée stratégique et organisationnelle du mouvement des « gilets jaunes ».
Le mouvement prend racine dans des tendances qui ne sont pas nouvelles dans la politique canadienne. Ce qui en fait un mouvement à surveiller est l’escalade des moyens (perturbateurs et violents).