Ydriss Ziane, IAE Paris – Sorbonne Business School
Entre clients et fournisseurs, les avances ou crédits de paiement sont monnaie courante. Mais toutes les entreprises n’en tirent pas avantage, particulièrement les plus petites.
Le droit européen octroie aux entreprises un devoir de vigilance en matière de droits sociaux et environnementaux sur l’ensemble de leur chaîne de valeur, offrant aux acheteurs un outil stratégique.
Est-ce que la production locale des équipements de protection individuelle (EPI) représente la solution miracle pour assurer l’approvisionnement en EPI lors de la prochaine pandémie ?
Natacha Tréhan, Grenoble IAE Graduate School of Management
Changer régulièrement de partenaire, c’est prendre le risque de ne plus être approvisionné… Ou bien de l’être avec des produits qui ne satisfont pas ses objectifs environnementaux.
La crise accélère le développement d’une économie collaborative fondée sur une croissance durable. Les fournisseurs y jouent un rôle essentiel, à condition d’en faire des partenaires.
En période de crise, l’accès au crédit-fournisseur est facilité par la relation de confiance bâtie avec l’entreprise, alors que les banques décident sur la base d’indicateurs quantitatifs.
Particulièrement dépendants de leurs fournisseurs et sous-traitants, les grands groupes ont tout intérêt à soutenir la santé économique de leur écosystème.
En prenant en charge les tâches récurrentes et en fournissant une aide à la décision, les nouvelles solutions accompagnent l’évolution de la fonction vers des missions plus stratégiques.
L’évolution de la demande a contraint l’avionneur européen Airbus à renoncer à la production de ce qui reste l’un des plus impressionnants appareils de tous les temps.
Le désengagement des salariés découle d’origines sur lesquelles il est possible d’agir en posant le bon diagnostic. L’amélioration des relations avec les fournisseurs constitue un levier essentiel.
Le point sur la loi française de mars 2017, en pointe par rapport à d’autres législations, et son éventuel impact sur les devoirs des multinationales d’autres pays.
Une source de difficulté ignorée dans les entreprises vient des relations inter-entreprises empreintes de rivalité. Souvent, davantage de bienveillance permettrait un fonctionnement plus optimal.
Les relations d’achat entre l’entreprise et ses sous-traitants répandent une logique de gestion financière. Celle-ci favorise le court-terme et fragilise les deux partenaires.
Conscients de l’importance de la collaboration avec leurs fournisseurs, certains dirigeants demeurent perplexes face à la diversité des modalités collaboratives possibles. Analyse de quelques pistes.
Professeur d'économie et de management, Directeur de la Recherche de l’IRIMA, Membre de la Chaire Mindfulness, Bien-Etre au travail et Paix Economique, Grenoble École de Management (GEM)
Professeur de Gestion des Ressources Humaines, Membre de la Chaire Mindfulness, Bien-être au travail et Paix Economique à Grenoble Ecole de Management, Grenoble École de Management (GEM)