Les alternatives à la « fast fashion » ne sont pas toujours suffisamment connues. Pour aider les consommateurs à choisir en connaissance de cause, il faudrait soutenir davantage les offres de proximité.
La sobriété appliquée à l'industrie textile, c'est aussi refuser les achats inutiles. Dans le secteur du prêt-à-porter, des alternatives existent et s'appuient sur les principes de l'économie circulaire.
Éviter les vêtements synthétiques ou rendre obligatoires les filtres à microfibres pour les machines à laver ne résoudra pas le problème de la pollution par les microfibres.
Les enjeux de réglementation ou encore de rentabilité freinent le développement de procédés industriels qui permettraient de relancer une filière française autrefois active.
Dans un contexte de moindre engouement pour les NFT, les marques de luxe continuent de proposer des biens numériques qui séduisent les consommateurs pour d’autres raisons que la spéculation.
Dans le secteur textile, les consommateurs préfèrent de plus en plus revendre leurs vêtements sur des plates-formes comme Vinted que de les donner à des organismes qui les collectent.
La fabrication des vêtements, lors de leur production, leur utilisation et leur fin de vie, a un impact sur notre santé. Mais une meilleure connaissance écologique pourrait renverser la vapeur.
L’Afrique présente un avantage comparatif certain dans le secteur textile d’entrée de gamme, mais il lui faut composer avec la concurrence de pays d’Asie qui ont mieux saisi certaines opportunités.
Le distributeur chinois de mode à bas prix en ligne a construit son succès grâce à une stratégie d’influence et à une logistique de pointe, mais aussi au mépris des enjeux sociaux et environnementaux.
Selon un travail de recherche, un évènement simple comme une conversation avec un proche ou la lecture d’un post sur les réseaux sociaux peut créer un déclic dans les habitudes d’achat de vêtements.
Nous créons de nombreux déchets textiles, qui sont peu recyclés, et encore moins surcyclés. Une piste pour donner plus de valeur à ces fibres mises au rebut.
La hausse des salaires et la réorientation des investissements ont conduit à un recul des parts de marché de la Chine. Une opportunité pour le développement économique du continent africain.
La marque Babolat a partagé une innovation à des concurrents autour d’un projet d’usine en Ardèche qui devrait permettre de relocaliser près de 50 emplois en France.
Un travail de recherche préconise d’opérer le changement autour de la refonte de trois blocs : les produits, les chaînes d’approvisionnement et les parcours clients.
L’industrie de la mode a déjà compris l’intérêt de l’intelligence artificielle pour s’engager vers une plus grande durabilité. Et si, demain, nous achetions des vêtements numériques ?
L’analyse des textes cunéiformes du Proche-Orient ancien, gravés dans des tablettes d’argile, révèle la vie quotidienne des Assyriennes qui fabriquaient et vendaient des étoffes, il y a 4000 ans.
La démocratisation de cette fibre rare a notamment eu pour conséquences une dégradation de la qualité, une fragilisation économique des éleveurs et des impacts irréversibles sur les sols.
Des projets mobilisant l’intelligence artificielle ou la projection thermique cherchent à apporter des réponses aux défis économiques et environnementaux auxquels font aujourd’hui face les acteurs.
Professeur senior d’analyse financière, d’audit et de risk management - Directrice de Programme pour le MSc Fashion Design & Luxury Management- Responsable de la spécialisation MBA "Brand & Luxury Management", Grenoble École de Management (GEM)
Professeur d'économie et de management, Directeur de la Recherche de l’IRIMA, Membre de la Chaire Mindfulness, Bien-Etre au travail et Paix Economique, Grenoble École de Management (GEM)