L’acquittement de l’ancien président Trump, mis en accusation pour avoir incité à l’attaque du Capitole est un symptôme du déclin du système constitutionnel américain qui est rongé de l’intérieur.
Une seconde procédure de destitution de Donald Trump vient d’être déclenchée. Si les démocrates sont partis confiants, son succès est en réalité compromis par la posture des élus républicains.
Le discours que Donald Trump a prononcé le 6 janvier à Washington, et qui a incité ses sympathisants à investir de force le Capitole, constitue un parfait condensé de sa rhétorique populiste.
En quatre ans à la Maison Blanche, Trump a multiplié coups d’éclat, déclarations tapageuses, mesures populistes…Jusqu'à l'attaque du Capitole par ses partisans. Retour sur un mandat sans précédent.
Les Démocrates savent parfaitement qu’ils n’ont aucune chance d’obtenir l’impeachment de Donald Trump. Leur objectif est de mobiliser leur électorat en vue de la présidentielle de novembre.
Marie-Cécile Naves, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Donald Trump cherche à retourner contre ses adversaires les accusations dont il fait l’objet dans le cadre de la procédure d’impeachment lancée à son encontre. Un procédé coutumier chez lui.
La campagne électorale américaine est marquée par la résurgence d’un discours anti-élite porté aussi bien par le camp de Donald Trump que par plusieurs de ses adversaires démocrates.
La procédure de destitution déclenchée par les démocrates met la pression sur les républicains qui soutiennent Donald Trump. Le président américain traverse une réelle épreuve politique.
Lorsque Michael Flynn est entré dans le palais de justice à Washington, les opposants les plus farouches en ont immédiatement déduit que cet épisode marquait le début de la fin pour Trump.
Il n’y a pour le moment aucune chance de destituer Trump, et chaque attaque contre lui renforce la détermination et la confiance de la part de ses soutiens.
Il ne s’agit que de la première étape dans un processus prévu par la Constitution pour démettre un officiel, y compris le président des, un parlementaire, un haut-fonctionnaire ou un juge fédéral.
Les démocrates, qui évoquent le Watergate, n’accepteront jamais que l’agence chargée de l’enquête sur les liens entre le Président et la Russie soit dirigée par un conservateur ou un proche de Trump.
Le bouillonnant candidat a été rattrapé par le principe de réalité : aux États-Unis, l’homme le plus puissant du monde n’a pas les clés du pouvoir. Et Donald Trump l’apprend à ses dépens.
Loin d’avoir mis un point final à la crise politique ouverte par la réélection de la présidente en 2014, la destitution de Dilma Rousseff ne fait que prolonger la période d’incertitude au Brésil.
La présidente Dilma Roussef a été suspendue pour six mois de ses fonctions par un vote du Sénat. Une décision dévastatrice pour toutes les institutions et la classe politique brésilienne.
Professeur des Universités. Histoire du Brésil, des migrations et échanges culturels atlantiques. Directeur adjoint du Centre de recherche en histoire internationale et atlantique (CHRIA), La Rochelle Université