L'asthme touche environ 339 millions de personnes dans le monde. Un nouveau médicament promet de réduire les risques de crise et permettre aux patients de réduire leur dépendance aux stéroïdes.
L’histoire du tout nouveau médicament contre la maladie du sommeil mérite qu’on s’y arrête. Elle illustre la puissance des innovations « en communs » dans le domaine de la santé publique.
Alors que leur utilisation explose, l’ANSM propose des mesures pour favoriser le bon usage des antidouleurs opioïdes. Objectif : éviter une crise sanitaire comparable à celle qui sévit aux États-Unis.
Organes sur puce et organoïdes sont des nouveaux outils utiles à l’étude de mécanismes fondamentaux mais aussi à la recherche sur les médicaments et à la médecine personnalisée de demain.
Mathieu Quet, Institut de recherche pour le développement (IRD)
À première vue, difficile de s’opposer à la lutte contre les faux médicaments. Et pourtant… Pour les big pharma, ce combat est un prétexte commode pour rétablir une position dominante malmenée…
Les étonnantes propriétés de la matière à l’échelle nanométrique ouvrent des voies pour les thérapies et les médicaments. Mais les nanoparticules ne sont pas encore certifiées.
Les antidouleurs, premiers médicaments consommés par les Français, doivent rester accessibles. Il faut pour cela en assurer le bon usage pour en réduire les risques.
L’Assurance Maladie gagnerait-elle à rembourser les médicaments originaux au tarif des génériques, en laissant la différence à la charge des patients qui souhaite payer pour une marque ? Pas si sûr.
Prévenir les risques d’addiction et d’overdose associés aux antidouleurs opioïdes en conservant un accès large à ces médicaments est un défi de santé publique dont il faut se préoccuper immédiatement.
En annonçant la création d’un groupe de travail sur l’usage médical du cannabis, l’ANSM lance officiellement la réflexion sur le sujet en France. Première indication possible : la douleur chronique.
La plupart des principes actifs innovants utilisés dans les médicaments proviennent aujourd’hui encore de substances naturelles. Pour les découvrir, les ethnopharmacologues travaillent d’arrache-pied.
Après de longues années et la mise en place d'une commission ad hoc, l'ANSM a finalement délivré une autorisation de mise sur le marché pour une utilisation du baclofène dans l’alcoolo-dépendance.
Pour lutter contre les douleurs, beaucoup de personnes âgées ont régulièrement recours au paracétamol. Une expérience menée chez l'animal ouvre une piste pour éviter trop d'effets secondaires.
Le recul spectaculaire de la mortalité liée au VIH dans les pays du Sud, grâce aux traitements antirétroviraux, est menacé par la progression alarmante du nombre de patients en échec thérapeutique.
L’affaire du Levothyrox a suscité la méfiance des citoyens envers les médicaments, au-delà des patients directement concernés. À quelles conditions la situation peut-elle changer ?
La République démocratique du Congo connaît une nouvelle épidémie causée par le virus Ebola. L’urgence de la situation a poussé l’OMS à proposer des médicaments non homologués.
Dans un parc national de Côte d’Ivoire, des chercheurs étudient les fruits et végétaux constituant l’alimentation des grands singes. Certains extraits s’avèrent prometteurs contre le cancer.
A l’approche des épreuves du mois de juin, n’importe quel adolescent peut se retrouver en état de panique. Des mesures simples permettent de ne pas se laisser déborder par l’anxiété.
Un médicament ne contenant aucun principe actif peut malgré tout réduire les symptômes d’une maladie. Mais cette démonstration n’a pas encore été faite pour l’homéopathie.
Il est difficile de vivre, au quotidien, avec un niveau élevé de peur. Si les médicaments ne sont pas la meilleure façon de surmonter l’anxiété ou les phobies, ils peuvent cependant jouer leur rôle.
Professeur des universités, médecin hospitalier, Inserm 1107, CHU Clermont-Ferrand, Président de la Fondation Institut Analgesia, Université Clermont Auvergne (UCA)
Anthropologue, Centre Régional de Recherche et de Formation à la prise en charge Clinique de Fann (CRCF, Dakar), Institut de recherche pour le développement (IRD)