Un groupe de militaires de la gendarmerie nigérienne à l'école de gendarmerie, le 11 janvier 2023, à Niamey, au Niger, en Afrique.
David Zorrakino/Europa Press via Getty Images
Moda Dieng, Université Saint-Paul / Saint Paul University y Philippe M. Frowd, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa
Les menaces de la Cedeao d’intervenir militairement au Niger ont joué un rôle dans la création de l’Alliance des Etats du Sahel dont les membres s'engagent à se porter assistance en cas d’agression.
Soldat français à l’entraînement en République centrafricaine le 29 septembre 2022. Trois mois plus tard, tous les militaires français avaient quitté le pays.
Barbara Debout/AFP
Faut-il nécessairement choisir entre ces deux priorités que sont, d’une part, l’armée et l’industrie de défense et, d’autre part, la protection du climat ?
Des Maliens manifestent contre la présence des troupes étrangères dans leur pays.
Photo : ANNIE RISEMBERG/AFP via Getty Images
Le pouvoir de transition a beau être déterminé à changer de partenariat, les résultats risquent de ne pas suivre, parce que les défis de sécurité sont complexes.
Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, le 4 octobre 2022.
Issouf Sanogo/AFP
À l’instar du Mali il y a quelques mois, le Burkina Faso, qui vient également de connaître un putsch militaire, semble à son tour déterminé à se détourner de la France.
La mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali est présente dans le pays depuis neuf ans. Le mouvement Yérèwolo demande son départ.
AFP
La junte au pouvoir au Mali, qui a déjà obtenu la fin de l’opération française Barkhane et s’est largement rapprochée de Moscou, s’en prend désormais à la Minusma, mission de l’ONU dans le pays.
Le nouvel homme fort de la Guinée, le colonel Mamady Doumbouya, à Conakry, le 10 septembre 2021, alors qu'il vient de renverser le président Alpha Condé. Il a déclaré que le coup d'État n'en était pas un, mais plutôt une «action inaugurale».
(AP Photo/ Sunday Alamba)
Ce qui est nouveau avec les coups d’État qui se succèdent depuis deux ans en Afrique de l’Ouest est la manière dont les nouveaux dirigeants camouflent leurs actions en nommant la réalité autrement.
Manifestation à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, le 25 janvier 2022.
Olympia De Maismont/AFP
Dans plusieurs pays du Sahel, la présence française est de plus en plus vertement remise en cause, dans un contexte marqué par la recrudescence des putschs militaires.
Manifestation à Bamako le 11 janvier 2022.
Florent Vergnes/AFP
Julien Antouly, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Le Mali accueille sur son territoire plusieurs contingents de militaires étrangers. Après l’annonce du départ forcé des troupes danoises, le cadre juridique de ces interventions interroge.
Des soldats de la force européenne Takuba défilent lors du défilé militaire du 14 juillet 2021 à Paris.
Michel Euler/AFP
Barkhane, c’est fini ; mais l’opération européenne Takuba prend la suite. Il s’agit en quelque sorte d’une continuation de Barkhane par d’autres moyens.
Le président par intérim du Mali, le colonel Assimi Goïta, salue des militaires à l’issue de sa prestation de serment, le 7 juin 2021 à Bamako.
Annie Risemberg/AFP
Lamine Savané, Université de Ségou y Fousseyni Touré, Université des sciences juridiques et politiques de Bamako
La prise de pouvoir du colonel Assimi Goïta semble entériner la présence à long terme des militaires à la tête du Mali. Avec quelles perspectives ?
Le président du Niger, Mohamed Bazoum, reçu par Emmanuel Macron à l’Élysée le 17 mai 2021. Le pays est en première ligne face aux groupes djihadistes qui opèrent dans le Sahel et au Nigeria.
Ludovic Marin/AFP
Pays essentiel pour la sécurité du Sahel, surtout à présent que la France a annoncé la fin de l’opération Barkhane, le Niger vient d’élire un nouveau président qui sera confronté à de nombreux défis.
Idriss Déby, en treillis, accueille Hervé Morin, alors ministre français de la Défense, le 6 février 2008 à N'Djaména.
Pascal Guyot/AFP
Idriss Déby était un allié militaire majeur de la France en Afrique. Si bien que Paris l’a souvent soutenu contre les rebelles et a toujours fermé les yeux sur son bilan en matière de droits humains.
Une partie de l'opinion publique exige la fin de l'opération Barkhane, comme l'indique cette banderole brandie lors d'une manifestation à Bamako le 21 août 2020.
Annie Risemberg/AFP
Mettre fin à l’opération Barkhane ne résoudra pas les problèmes sécuritaires du Mali. L’armée française est évidemment vouée à quitter le pays un jour, mais sa présence est pour l’instant nécessaire.
Le premier ministre Jean Castex en compagnie d'un militaire français à Faya Largeau, Tchad, le 31 décembre 2020.
Jérémy Marot/AFP
Après huit ans d’intervention française au Sahel, le bilan est plus que mitigé. La France est souvent mal vue par les populations locales et la sécurité est loin d’être rétablie dans la région.
Dans la base militaire de Menaka, au Mali, le 3 novembre 2020.
Daphné Benoit/AFP
Au Mali, la France persiste à appliquer de vieilles recettes et semble ne pas comprendre que celles-ci sont vouées à l’échec.
Un militaire surveille un bureau de vote à Ouagadougou, le 22 novembre 2020. Les élections (la présidentielle et les législatives) se sont déroulées dans un fort climat d'insécurité, et de nombreux bureaux de vote sont restés fermés.
Olympia De Maismont/AFP
La récente élection présidentielle au Burkina Faso dévoile l’importance des analyses cartographiques. Des outils aux diverses facettes, essentiels dans l’interprétation des phénomènes politiques.
Des soldats de l'armée française patrouillent dans le village de Gorom Gorom à bord de véhicules blindés dans le cadre de l'opération Barkhane dans le nord du Burkina Faso, le 14 novembre 2019.
Michele Cattani/Afp
Au Mali, les critiques visant l’opération Barkhane, dont l’objectif proclamé est de rendre sa stabilité au pays, sont de plus en plus vives.
Un soldat français de l'opération Barkhane sur une base des Forces armées maliennes au pied des monts Hombori, région de Gourma (Mali), le 27 mars 2019.
Daphné Benoit/AFP
Le sommet qui a réuni à Pau, le 13 janvier dernier, les dirigeants de la France et du groupe G5 Sahel a débouché sur quelques mesures qui ne suffiront pas à ramener la paix dans la région.
Chercheur sénior au Bonn International centre for conflict studies (BICC) ; Chercheur associé au laboratoire Les Afriques dans le Monde (LAM), Sciences-Po Bordeaux., Université Bordeaux Montaigne
Coordinateur de l'Observatoire pour l'Afrique centrale et australe de l'Institut Français des Relations Internationales, membre du Groupe de Recherche sur l'Eugénisme et le Racisme, Université Paris Cité