Psychotropes, traitements anti-Covid, vaccins… Comment s’y retrouver dans les milliers d’études publiées sur des sujets délicats ? Petit guide pour faire le tri entre annonces parfois tonitruantes…
On savait l’hormone GnRH essentielle à la puberté et à la reproduction. De nouveaux travaux révèlent qu’elle intervient aussi dans la cognition, ce qui ouvre des pistes pour traiter la trisomie 21.
La biodiversité marine est sous-estimée, comme son potentiel thérapeutique. Mais les choses changent : 17 médicaments (anticancéreux…) ont déjà été tirés des mers, 30 autres sont en essais cliniques.
Si la démarche scientifique requiert que médecins et chercheurs passent par l’expérimentation pour tester leurs hypothèses, ceux-ci ne peuvent le faire que dans un cadre déontologique fixé par la loi.
Judith Mueller, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Manque de recul, technique nouvelle… Pour beaucoup, les réticences face aux vaccins contre la Covid tiennent à des craintes ou des interrogations concrètes. Judith Mueller y répond en 12 points.
L’exclusion des essais cliniques, le manque de données et de cohérence des informations ont rendu difficile la prise de décision concernant les vaccins pour les femmes enceintes ou allaitantes.
La théorie de l’amyloïde bat de l’aile, mais l’approbation de l’aducanumab représente un risque qu’elle reprenne toute la place et ralentisse la recherche de traitements plus prometteurs.
Que vous prédisiez l’issue d’une élection ou que vous étudiiez l’efficacité d’un nouveau médicament, il y aura toujours une certaine incertitude calculée par une marge d’erreur.
En diminuant l’asymétrie d’information, les données sur ce type d’études aident notamment les acteurs des marchés financiers à évaluer l’avantage concurrentiel des entreprises pharmaceutiques.
Les nouvelles sur les essais cliniques de vaccins contre la Covid-19 font les manchettes. Mais que signifient vraiment ces résultats ? Voici six questions à se poser pour bien comprendre.
On dit que le développement d’un vaccin prend de sept à dix ans. Mais ce temps est passé en grande partie à lutter contre l’indifférence, les impératifs commerciaux et la bureaucratie.
Les données sur l’innocuité sont acceptables, même avec une forte dose. Le vaccin est donc sûr, du moins chez les personnes en bonne santé âgées de 18 à 60 ans, mais il reste à savoir s’il fonctionne.
L’association du remdesivir avec le diltiazem donne des résultats précliniques très prometteurs et un essai chez l’homme devrait voir le jour dans les prochains mois.
En attendant un hypothétique vaccin contre le coronavirus SARS-CoV-2, où en sont les recherches sur les médicaments ? Dominique Costagliola fait le point sur les principales pistes suivies.
AstraZeneca a déclaré être en mesure de livrer 300 millions de doses de son vaccin contre le SARS-CoV-2 dès septembre 2020. Effet d'annonce ou réalité scientifique ?
Est-ce contraire à l’éthique de donner un placebo lors d’essais cliniques ? En cas d’épidémie, peut-on ignorer les règles pour tester de nouveaux traitements ? Dans les deux cas, la réponse est non.
Si de nombreux essais cliniques sont lancés contre le Covid-19, plusieurs obligations réglementaires doivent cependant être respectées, dans l’intérêt des malades se prêtant à l’expérimentation.
Professeur des Universités Université Versailles Saint Quentin, chercheuse épigénétique à l'INRA, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Chercheur au Laboratoire CHart (EPHE/Université Paris-Saint-Denis), Maître de conférences en mathématiques à l'ESPE Lille-Nord-de-France, Université Paris 8 – Vincennes Saint-Denis