La présence de Donald Trump au défilé militaire du 14 juillet a illustré un aspect important de la relation entre les deux pays : en dépit des brouilles (fréquentes), le poids de l’Histoire demeure.
La toile de fond des déclarations du Président Macron demeure éminemment libérale : défense du multilatéralisme, de l’Europe, d’agendas de sécurité humaine ou du libre-échange.
Catherine Kikuchi, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
En matière de « fake news », Donald Trump a d’illustres prédécesseurs. Certains princes et rois au Moyen Âge n’hésitaient pas non plus à colporter de fausses informations sur le compte de leurs adversaires.
La cour a statué : responsable de la sécurité nationale, le président est en droit d’interdire l’entrée du territoire à certains ressortissants. Mais la Cour suprême a rejeté certaines dispositions.
Afin de s’opposer à l’hégémonie américaine, Russie et Chine se sont rapprochées militairement et diplomatiquement. Malgré cette alliance, les tensions géopolitiques entre les deux pays demeurent.
Le président des États-Unis a renoncé à abroger le système d’assurance santé voulu par son prédécesseur. À la recherche d’une légitimité idéologique, il persiste cependant à vouloir le réformer.
Les psychiatres n’ont pas attendu Donald Trump pour découvrir la notion de « faits alternatifs ». Chaque jour, ils entendent des patients soutenir des idées plus ou moins éloignées de la réalité.
Si les relations entre Israël et certains pays du Golfe s’améliorent, la normalisation des relations israélo-arabes reste lointaine. Riyad veut rester maître du jeu.
Du « Sommet de la Terre » à Rio en 1997 au récent retrait de l’Accord de Paris en juin 2017, Washington a toujours traité les négociations climatiques sous l’angle économique.
À trop vouloir imiter Margaret Thatcher, Theresa May, comme David Cameron, a fini par ressembler à Jacques Chirac lors de sa dissolution en 1997, deux ans à peine après son élection.
Fatiha Dazi-Héni, Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire (IRSEM)
L’esprit de solidarité qui lie les six régimes depuis la création de cette instance en 1981 devrait sortir fortement affaibli par cette crise sans précédent.
Il n’y a pour le moment aucune chance de destituer Trump, et chaque attaque contre lui renforce la détermination et la confiance de la part de ses soutiens.
Ce groupe d’experts internationaux, dont le rôle est d’évaluer l’état des connaissances sur le climat et de produire des rapports pour les décideurs, entre dans une période de turbulences inédite.
Si le recul de l’Amérique de Trump en matière de lutte contre le changement climatique envoie un mauvais signal, ses conséquences ne sont peut-être pas aussi néfastes qu’il y paraît.
L’annonce du retrait américain de l’Accord de Paris sur le climat a intensifié l’opposition de style entre Macron et Trump, et le combat entre multilatéralisme et repli nationaliste.
La France comme moteur de l’Europe doit discuter plus que jamais avec la Russie, mais elle ne le fera bien qu’en montrant sa résolution entière sur les dossiers de la Syrie et de l’Ukraine.
Il ne s’agit que de la première étape dans un processus prévu par la Constitution pour démettre un officiel, y compris le président des, un parlementaire, un haut-fonctionnaire ou un juge fédéral.
Professeur émérite juriste et américaniste, spécialiste des États-Unis, questions politiques, sociales et juridiques (Cour suprême), Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières