Une nouvelle tendance se profile en matière de communication environnementale pour les entreprises : revoir ses promesses à la baisse, phénomène que l'on appelle « greenhushing ».
La mise en place de pratiques responsables des entreprises se heurte à l’absence de sanctions en cas de manquement ainsi que des problèmes d’évaluation.
Mirco Rubin, EDHEC Business School; Ioana-Stefania Popescu, Luxembourg Institute of Science and Technology (LIST), and Thomas Gibon, Luxembourg Institute of Science and Technology (LIST)
Selon une étude, environ un fonds d’« investissement social responsable » (ISR) sur quatre affiche une performance en termes d’émission de CO₂ inférieure à la moyenne.
En faisant porter aux individus la responsabilité de réduire la pollution et les émissions de GES, les industries pétrolières empêchent un changement profond de leurs pratiques de production.
Les crédits carbone forestiers sont désormais considérés par diverses études scientifiques comme sans effet positif pour le climat. Retour sur l'avènement de cet outil de compensation carbone et ses limites vite atteintes.
Les nouvelles technologies de la santé soulèvent de nombreuses questions complexes. Tout comme l’écoblanchiment a terni le développement durable, il menace l’innovation dans le domaine de la santé.
Les annonces RSE ne semblent parfois qu’une vitrine ou un moyen de répondre à quelque obligation légale. La société civile peut néanmoins s’en servir pour contraindre les entreprises à agir.
Yoann Bazin, EM Normandie and Maja Korica, Warwick Business School, University of Warwick
« Bon voisin », tel est la formule qui était employée lorsque les premières réflexions ont émergé sur la responsabilité sociale des entreprises, concept que l’on peine aujourd’hui à cerner.
La mise en récit de la communication, au travers l’émotion qu’elle génère, permet de proposer des messages plus riches de sens et d’aborder des sujets plus complexes.
Le marché du diamant naturel se trouve aujourd’hui déstabilisé par la promesse éthique du diamant de synthèse… qui se révèle pourtant tout aussi controversée !
Dans de nombreux cas, la philanthropie sert aux entreprises à « réparer », dans des conditions qu’ils définissent eux-mêmes, les dégâts qu’ils causent par ailleurs.
Des contenants de remplacement, comme les bioplastiques, sont promus pour réduire l’exposition alimentaire au plastique. Mais les connaissances sur le sujet font défaut.
L’industrie de la mode a déjà compris l’intérêt de l’intelligence artificielle pour s’engager vers une plus grande durabilité. Et si, demain, nous achetions des vêtements numériques ?
Une trop faible implication des équipes en charge de déployer les politiques de durabilité risque de faire naître un scepticisme quant aux intentions réelles de leurs employeurs.
L’économie circulaire est sur toutes les lèvres, des industriels aux gouvernements. En se focalisant sur la disparition des déchets, les solutions qui s’en réclament sont parfois aberrantes.
Manque de standardisation, « greenwashing », incertitudes… Comprendre les obstacles rencontrés par ce marché permet de penser un effort coordonné impliquant tous les acteurs politiques et financiers.
Décryptage des marges de manœuvre et des difficultés à surmonter par chaque type d’acteur pour que soient tenus les objectifs de la transition énergie-climat.