On voit souvent la musique comme un atout pour le développement des enfants. Des dispositifs comme le Plan chorale entérinent cette idée. Mais ses effets sur les progrès scolaires sont-ils si nets ?
Les enseignants sont très encouragés à innover. Mais pour que les nouvelles pratiques qu’ils proposent dépassent le stade de la simple expérimentation, encore faut-il les évaluer.
Dans un monde où le savoir semble à portée de clic, on invoque de plus en plus l’autonomie des apprentissages. Or l’expertise enseignante et les liens sociaux restent essentiels à toute progression.
Alors que vient de se clore le congrès de l’Association des enseignants de maternelle (AGEEM), dédié cette année au jeu, regard sur un autre système éducatif, qui mise sur l’autonomie de l’enfant.
Raphaël Pasquini, Haute école pédagogique du canton de Vaud (HEP Vaud)
Il y a urgence à réorienter le débat, en revisitant la formation des enseignants et en interrogeant les rapports ambigus qu’entretiennent souvent les lois et les pratiques dans les écoles.
Pour faire face aux mutations très rapides de la société, nous devons tous avoir accès à des outils et procédures nous permettant d’apprendre à apprendre tout au long de notre carrière.
Les expériences autour de la robotique ou de l’animation 3D se multiplient dans les écoles. Que peuvent apporter ces technologies émergentes à l’enseignement ?
Une célèbre peinture, datée de 1394, décore une salle de classe médiévale, à Winchester. On y lit l’inscription suivante : « Ou apprends, ou va-t-en ! ».
Dans le débat qui se relance autour du caractère inné ou acquis de l’intelligence, rappelons que le comportement humain est plus complexe qu’une mesure de QI ou qu’une molécule d’ADN.
Pourquoi la démarche qualité ne s’appliquerait-elle pas aux formations en langues qui constituent un atout pour l’internationalisation des formations et l’insertion professionnelle ?
Première approche d’une question délicate que se posent de nombreux parents. Les recherches semblent converger vers une réponse simple : le plus tôt possible.
Apprendre avec du plaisir permet-il de mieux apprendre ? Qu’est-ce qu’apprendre ? Dans quels types de situations les élèves sont-ils en position de réussite ? Un projet innovant veut y répondre.
Cécile Dejoux, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Le jeu n’est plus cantonné aux loisirs. Le monde professionnel commence à en exploiter les vertus, notamment pour développer l’agilité d’apprentissage, une aptitude précieuse pour s’adapter au changement.
Jeune chercheur ATER terminant une thèse en neurosciences, au sein du Laboratoire de Neurosciences Cognitives, de l’Institut de Neurosciences des Systèmes et de l’Institut des Sciences du Mouvement, Aix-Marseille Université (AMU)