Patrick Faubert, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC); Charles Marty, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), and Sylvie Bouchard, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC)
Dans son état actuel, le marché des compensations carbone ouvre la voie à l’écoblanchiment, que celui-ci soit volontaire ou induit.
Les traités d’investissement tel le Traité sur la charte de l’énergie (TCE) s’opposent à l’ambition climatique des États. Peut-on résoudre cette anomalie et redonner cohérence au droit international ?
La compensation des émissions de GES peut être un outil efficace pour limiter le réchauffement climatique. Mais plusieurs projets compensatoires ne réalisent pas leurs objectifs de réductions de GES.
Jugées par certains incontournables dans la lutte climatique, ces technologies doivent cependant lever des obstacles économiques, technologiques et politiques pour se déployer.
D’après le programme Copernicus, un réchauffement de 1,5 °C a été observé entre février 2022 et janvier 2023. Cela ne signifie pas que le 1,5 °C visé à l’accord de Paris a été dépassé.
Les stratégies d’électrification des sociétés et de développement des technologies de capture du carbone restent largement insuffisantes pour atteindre les objectifs internationaux.
Mais malgré des décennies de recherche et des milliards de dollars de financement du secteur public, la technologie de captage et stockage de dioxyde de carbone demeure coûteuse et inefficace.
À quoi servent les COP ? Certains mettent en doute leur utilité. Du sommet de Rio à la COP28, un retour historique permet de mieux saisir les enjeux de la négociation climatique…
La COP28, un échec annoncé ? Certains éléments invitent au pessimisme, avant même le début officiel de négociations qui tiennent de plus en plus du grand spectacle. Les vraies tractations, elles, sont ailleurs.
Un mouvement de consolidation du secteur pétrolier américain s’est enclenché ces dernières semaines, traduisant l’optimisme des majors quant à leurs perspectives commerciales.
Le mois de juillet a été le plus chaud jamais enregistré et nous a fait franchir la barre des 1,5 degré. Qu'est-ce que cela signifie vis-à-vis de nos objectifs fixés par l'accord de Paris ?
Besoin en investissement, en travailleurs, conséquences sur la croissance et l’inflation : une équipe pluridisciplinaire a modélisé les conséquences sur l’économie réelle de la transition énergétique.
L’Égypte accueille la COP27 alors qu’elle bafoue toujours les droits fondamentaux de ses citoyens. Or, la lutte contre le changement climatique doit inclure la protection des droits de la personne.
Les politiques de « coups de pouce » sans contraintes souffrent d’un décalage entre action sur le comportement individuel et objectifs aux services d’un collectif.
Les avancées et les limites de la récente COP26 soulignent la nécessité de faire évoluer les conférences internationales sur le climat. Pas de les supprimer.
La COP26 a été l’occasion d’avancées et d’annonces, mais les engagements des États – en plus de devoir passer l’épreuve de leur mise en œuvre – sont largement en deçà de ce qu’exige la science.
Directrice de recherche CNRS, juriste, spécialiste du changement climatique et du droit de l’environnement et la santé, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne