Une enquête menée auprès d’habitants de cinq villes du Sud de la France révèle qu’ils ressentent le changement climatique, et que les phénomènes liés provoquent inquiétude et sentiment d’injustice.
Vincent Verbavatz, Université Paris-Saclay and Marc Barthelemy, Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)
Certaines villes prospèrent, d’autres disparaissent. Une étude récente montre que l’évolution urbaine tient davantage à des chocs extérieurs, peut-être maîtrisables, qu’au hasard des évènements.
La densité des villes est soupçonnée d’avoir participé à la propagation du virus. La crise questionne nos modèles d’urbanisme, trop centrés sur la densification des métropoles.
En France un nombre croissant de personnes quittent les espaces métropolitains pour emménager dans les grandes périphéries, et ce en choisissant d’autres styles de vie, notamment l’autonomie.
Avec les feux de forêt, la présence massive de cendres et de sédiments dans les cours d’eau constitue une menace pour l’approvisionnement hydrique des populations.
Si nombre de villes moyennes sont aujourd’hui sujettes à des difficultés, elles constituent aussi des territoires de créativité alternatifs face au modèle dominant des grandes métropoles.
La notion d’« explosion » urbaine africaine alimente les visions catastrophistes. Or, si le nombre de mégapoles augmente, l’urbanisation se déroule en bonne partie dans les campagnes.
Le plan directeur d’aménagement et d’urbanisme d’Alger rompt avec les anciens plans. Et les changements déjà visibles confirment que les efforts consentis produisent des résultats probants.
Face à la multiplication des risques environnementaux, il est nécessaire d’introduire davantage de nature dans les villes pour tenter de les rendre plus résilientes.
Les initiatives actuelles des grandes entreprises et des États ne permettent pas encore de faire émerger le grand réseau de transports autonomes qui pourrait accompagner l’essor du e-commerce.
Le Sahel traverse une phase de croissance démographique sans précédent qui engage une transformation interne des sociétés, et nécessite d’être compris plutôt que dénoncé.