On estime qu’un décès sur cinq dans le monde est dû à une mauvaise alimentation, et le rôle des aliments ultra-transformés (AUT) a fait l’objet de nombreuses études au cours des dernières années
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Une nouvelle étude d’envergure révèle que les AUT sont impliqués dans de nombreux problèmes de santé, mais ignorons toujours quels aliments sont les principaux coupables.
Les aliments ultra-transformés façonnent l'agriculture mais leur rôle reste peu questionné.
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Si les méfaits pour la santé des aliments ultra-transformés sont de plus en plus connus. L'impact de ces produits sur notre modèle agricole l'est moins. Il est pourtant colossal.
La plupart des gens ne consomment que la moitié de la quantité de fibres alimentaires recommandée, ce qui peut avoir un effet négatif sur leur santé.
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Les fibres ne sont pas seulement associées à la santé du côlon ; elles influencent aussi la santé globale et la santé du cerveau par l’axe intestin-cerveau. Mais toutes les fibres ne se valent pas.
De nombreux aliments ultratransformés contiennent des émulsifiants, mais toutes les marques n’en utilisent pas.
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On trouve des émulsifiants dans un grand nombre d’aliments industriels. De nouveaux travaux révèlent un lien entre la consommation de ces additifs et une augmentation des risques de cancers.
Les nitrites sont responsable de la belle couleur rose de la charcuterie.
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Océane Martin, Université de Bordeaux e Jérôme Santolini, Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)
La charcuterie nitrité augmente le risque de cancer colorectal. Pourtant, le nitrite n’est pas directement responsable de la maladie. Comprendre ce paradoxe apparent est crucial pour bien réglementer.
Il n'existe pas d'aliments miracles qui guérissent ou préviennent le cancer. Mais une saine alimentation contribue à un meilleur diagnostic.
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Saioa Gómez Zorita, Universidad del País Vasco / Euskal Herriko Unibertsitatea; Maitane González Arceo, Universidad del País Vasco / Euskal Herriko Unibertsitatea e María Puy Portillo, Universidad del País Vasco / Euskal Herriko Unibertsitatea
L’alimentation ne guérit pas le cancer, mais elle en améliore le pronostic et contribue à sa prévention.
Les additifs nitrés présents dans la charcuterie sont pointés du doigt depuis plusieurs années.
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Jérôme Santolini, Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) e Océane Martin, Université de Bordeaux
La question des liens entre additifs nitrés dans la viande transformée et cancers fait débat depuis plusieurs années. Retour sur les conclusions, claires, du dernier rapport d’expertise de l’Anses.
Le fromage vegan à base de noix de cajou est une option plus saine.
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Devenir végan signifie notamment se passer de fromage. Pour remplacer cet aliment très apprécié, des substituts sont commercialisés. Mais leur valeur nutritionnelle n’est pas forcément au rendez-vous.
Bien manger -et éviter les aliments ultratransformés- aident à prévenir l'une des maladies mentales les plus répandues: la dépression.
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Les régimes riches en légumineuses, céréales complètes, noix, et comptant moins de viande rouge et d’aliments transformés, sont bénéfiques pour la longévité.
Vrai, Végétaux et Varié sont les trois points clefs de la règle des 3V.
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Au milieu des préconisations pour améliorer notre alimentation, une approche simplifiée est possible. Revenir à des notions basées sur le concept des 3V propose un mieux pour nous et la planète.
Le marché de la pâte à tartiner chocolatée est une véritable jungle, avec des dizaines de produits dont les recettes changent régulièrement.
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La tartine s’est imposée comme une composante incontournable du petit-déjeuner. Mais d’où vient-elle ? Comment a-t-elle été associée aux pâtes à tartiner ? Et comment en tirer un repas équilibré…
Anthony Bourdain et Barack Obama dans une cantine à Hanoi au Vietnam (23 mai 2016).
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Parcourue d’injonctions contradictoires, façonnée localement, sans cesse réinventée : l’alimentation dans les villes du Sud global échappe au récit d’une uniformisation occidentale.
La malbouffe s’accompagne d’une gigantesque production de déchets.
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Si la durabilité des systèmes alimentaires est menacée aujourd’hui par un excès de calories d’origine animale, elle l’est également, et c’est bien moins connu, par les calories ultratransformées.
En 2018, sur un marché francilien.
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Face aux crises sanitaire et environnementale, une évolution en profondeur des modèles mondialisés et financiarisés de la production alimentaire s’impose.
Une alimentation diversifiée et riche en fruits, légumes et autres sources naturelles de fibres est nécessaire au microbiote intestinal. Et cela contribue à préserver notre santé.
Les utilisateurs de Yuka sont 88% à affirmer que l'application contribue.
à faire évoluer la législation sur les substances autorisées dans les produits.
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Le cas Yuka montre le potentiel du numérique à renforcer le pouvoir des consommateurs: de l'adoption rapide d'une innovation par les consommateurs à la réaction à grande échelle des industriels.
Devriez-vous reposer cette tranche ?
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En terme de santé, la composition des aliments ne fait pas tout : leur structure est également importante. Pressés, broyés ou pilés, fruits et céréales n’ont plus les mêmes effets.
Les indices associant aliments ultra-transformés et risques pour la santé s’accumulent.
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On savait la consommation d’aliments ultra-transformés associée au surpoids et à l’obésité, à divers cancers, à la dépression… À cette triste liste s’ajoutent désormais les maladies cardiovasculaires.
Chercheur en biochimie, responsable du laboratoire « Stress oxydant et détoxication », Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)
Research Associate Professor of Epidemiology at CRESS - EREN (Inrae, Inserm, Université Sorbonne Paris Nord, Université Paris Cité), and head of the NACRe network (Réseau NACRe), Inserm
Professeur Emérite de Nutrition Université Sorbonne Paris Nord (Paris 13) - Praticien Hospitalier Département de Santé Publique, Hôpital Avicenne (AP-HP), Equipe de Recherche en Epidémiologie Nutritionnelle, U1153 Inserm,Inra,Cnam, Université Sorbonne Paris Nord
Profesora en la Universidad del País Vasco. Investigadora del grupo Nutrición y Obesidad del Centro de Investigación Biomédica en Red de la Fisiopatología de la Obesidad y Nutrición (CiberObn) y del Instituto de Investigación Sanitaria Bioaraba, Universidad del País Vasco / Euskal Herriko Unibertsitatea
Catedrática de Nutrición. Centro de Investigación Biomédica en Red de la Fisiopatología de la Obesidad y Nutrición (CIBERobn), Universidad del País Vasco / Euskal Herriko Unibertsitatea
Profesora Titular de Nutrición y Bromatología - Directora del proyecto BADALI, web de Nutrición. Instituto de Bioingeniería, Universidad Miguel Hernández