Au-delà des peurs qu’il suscite, l’oubli est une force sans laquelle il nous est impossible de vivre dans le présent. Digérer le passé est essentiel à l’équilibre psychique.
Il n’y a pas une, mais des mémoires. Et si certaines sont très affectées par le vieillissement, d’autres peuvent au contraire constituer des outils pour lutter contre des pathologies comme Alzheimer.
Les souvenirs sont reconstitués dans notre cerveau grâce à un échange fascinant entre l'hippocampe et le néocortex. Une meilleure compréhension de ce phénomène pourrait aider à traiter la démence.
Des centaines d’essais cliniques ont été menés depuis 10 ans pour trouver un traitement contre l’Alzheimer. Ils ont tous échoué. La prévention reste le meilleur moyen connu pour combattre la maladie.
L’insomnie chronique a un effet néfaste direct sur la mémoire, en plus de provoquer d’autres problèmes de santé. Elle pourrait aussi favoriser le développement de la maladie d'Alzheimer.
Les capacités uniques du cerveau humain sont à l’origine de la réussite évolutive de notre espèce. Comment prendre soin de cet organe essentiel ? Peut-on améliorer ses performances ?
Le vieillissement est le principal facteur de risque de la maladie d’Alzheimer. Mais des recherches récentes suggèrent que la maladie pourrait aussi parfois se transmettre entre individus.
Boire du café a des impacts sur nos capacités cognitives. La caféine est la responsable de ces effets. Des dérivés chimiques pourraient même servir de médicaments contre la maladie d’Alzeihmer.
Retour historique de la rencontre entre la patiente Auguste Deter et le médecin Aloïs Alzheimer qui décrivit et laissa son nom à cette célèbre maladie.
Une étude importante révèle la présence de virus de l'herpès dans le cerveau des malades d'Alzheimer. Une possible origine de la maladie est investiguée.
Plusieurs études solides montrent que les différentes formes de démences chez les personnes âgées sont sur le déclin. La hausse du niveau d’éducation pourrait en être l’explication.
Le mauvais fonctionnement de la mémoire n’est pas le seul signe d’alerte. Car d’autres maladies neurocognitives peuvent provoquer les mêmes symptômes. Voici comment les différencier.
Il est possible de prendre de l'âge sans avoir des problèmes de dépendance ou des troubles cognitifs. Lire, marcher, voir du monde ou jouer aux échecs sont autant de manière de les prévenir.
Plusieurs études suggèrent que l’approvisionnement du cerveau en glucose est défaillant chez les personnes qui passent beaucoup de temps assises. L’impact réel sur la santé cérébrale reste incertain.
Des études ont montré que la zoothérapie pouvait avoir des effets spectaculaires sur les patients, en les aidant à s’ouvrir sur l’extérieur. Et ce dans le cas de plusieurs troubles psychiatriques.
Dans le domaine de la santé, les processus d’innovation doivent impliquer tous les acteurs concernés, à commencer par les principaux intéressés, les patients.
Psychiatre du sujet âgé, chercheur associé au Laboratoire interdisciplinaire d'étude du politique Hannah Arendt (Université Paris-Est Créteil), co-directeur du département de recherche Éthique biomédicale du Collège des Bernardins, Collège des Bernardins
Chef de service à l'hôpital gériatrique universitaire Charles Foix (Ivry-sur-Seine) - Professeur de gériatrie à la Faculté de Médecine Sorbonne (Paris), AP-HP