La démocratisation de cette fibre rare a notamment eu pour conséquences une dégradation de la qualité, une fragilisation économique des éleveurs et des impacts irréversibles sur les sols.
À Saint-Étienne, l’École des Mines s’intéresse à la valorisation des chutes de soie.
Carats innovation
Des projets mobilisant l’intelligence artificielle ou la projection thermique cherchent à apporter des réponses aux défis économiques et environnementaux auxquels font aujourd’hui face les acteurs.
L’industrie textile au Maroc comporte 500 entreprises qui assurent près de la moitié des exportations de l’industrie manufacturière.
Fadel Senna / AFP
La collaboration des différents acteurs de l’écosystème permet de réorganiser les modèles économiques des petites entreprises dans une optique de spécialisation autour de leurs atouts.
Avec son « Soft Mirror », Claire Eliot démontre que le textile et le numérique peuvent s'allier pour redéfinir la relation entre homme et machine, vers la douceur et la fluidité.
Seulement 38 % des 2,6 milliards d’articles de mode mis en vente chaque année en France sont collectés après usage. Ici, une employée du centre de recylage de la coopérative le Relais à Bordeaux (2019).
Georges Gobet / AFP
Les bonnes intentions en matière de lutte anti-gaspillage se heurtent aux modèles de surproduction des fabricants mais aussi à l'idéalisation du recyclage chez les consommateurs.
Situé dans la Loire, l'entreprise de textile Les Tissages de Charlieu a reconfiguré son appareil de production à 90% face à la crise sanitaire.
Vincent Poilet
L’entreprise Les Tissages de Charlieu s’est transformée à la vitesse de l’éclair en fabricant de masques. La « guerre » mobilise, certes, mais la notion d’agilité figurait déjà dans son ADN.
Les déchets textiles sont des polluants majeurs dans les pays d'Asie du Sud-Est comme le Bangladesh.
Swapan Photography / Shutterstock
Ce cadre d'analyse permet de mesurer le niveau d'acceptabilité de l'activité par rapport aux ressources naturelles disponibles. Il pourrait constituer un outil précieux pour la filière textile.
En 2017, un acheteur a déboursé près de 200 000 euros pour des baskets portées par Michael Jordan en 1984 (photo).
AFP
Les acheteurs adoptent parfois des comportements spéculatifs sur ce marché particulier – que les économistes qualifient d’inefficient.
Les initiatives se multiplient à l'approche du grand jour des promotions commerciales pour sensibiliser à la surconsommation.
Capture d'écran Twitter / @By2020WeRiseUp
Des associations ou des marques prennent le contre-pied des enseignes qui proposent des promotions le 29 novembre pour dénoncer une « journée infernale de surconsommation ».
Les Français sont aujourd’hui davantage prêts à la sobriété énergétique qu’à la réduction de leur consommation d’objets. Les auteurs du livre « Du gaspillage à la sobriété » expliquent pourquoi.
Produire exactement ce que le client demande permet de limiter les invendus.
New Africa / Shutterstock
Ce segment du marché reste globalement délaissé par les acteurs de la mode, ce qui entretient un sentiment d’exclusion chez les femmes rondes.
Une usine de vêtements à Magelang, en Indonésie, en mars 2019. Même si les conditions de travail s'améliorent dans ce pays, la mode demeure une industrie inégalitaire, qui dégrade l'environnement.
Shutterstock
La mondialisation, la mode jetable et les économies d'échelle ont créé une tempête parfaite. La mode est bon marché, facile et abondante, mais elle exploite ses travailleurs et détruit l'environnement.
Pour survivre à la crise, les entreprises de la mode misent sur les nouvelles technologies. Nouveaux acteurs, nouvelle expérience client, big data : le secteur entier est en pleine mutation.
Un modèle porte l'une des créations originales zéro déchet de l'auteur.
Mark Liu
Toutes les dix minutes en Australie, 6 000 kilos de vêtements sont jetés. La faute à la mode éphémère des enseignes telles que H&M et Zara. Pour y remédier, une solution : investir dans la recherche.
Après avoir été un modèle d’offshoring, l’industrie de la mode s’oriente vers le omnishoring, plutôt que vers le reshoring, pour garantir sa capacité d’innovation.
L’actrice britannique Emma Watson ne porte sur les tapis rouges que des vêtements durables.
Michel Euler/AP
La version américaine du magazine Marie Claire a sorti un numéro spécial dédié à la « mode durable ». Un vrai pas en avant, qui passe cependant à côté de l’essentiel.
Professeur senior d’analyse financière, d’audit et de risk management - Directrice de Programme pour le MSc Fashion Design & Luxury Management- Responsable de la spécialisation MBA "Brand & Luxury Management", Grenoble École de Management (GEM)
Professeur d'économie et de management, Directeur de la Recherche de l’IRIMA, Membre de la Chaire Mindfulness, Bien-Etre au travail et Paix Economique, Grenoble École de Management (GEM)