Qui alimente la flamme isolationniste en Europe ? Les lourdeurs bureaucratiques bruxelloises et le fossé élargi entre gagnants et perdants de la mondialisation ont remis en selle le nationalisme.
Le vote britannique a fait tomber plusieurs tabous au sein de l’UE. Un État peut donc quitter l’Union sans que celle-ci ne s’effondre. Elle doit toutefois penser d’urgence à sa refondation.
La pire réponse de « ceux qui restent » serait de reprendre à leur compte la pensée du héros du Guépard de Lampedusa : « Il a bien fallu que tout change pour que tout puisse rester comme avant ».
La croissance européenne risque de subir un contre-coup, et les relations entre Londres et l’UE vont se dégrader. Premières leçons de la victoire du « out » et esquisse d’une possible relance.
Si elle est exploitée à bon escient, la sortie du Royaume-Uni de l’UE pourrait s’avérer intéressante pour les États membres, notamment pour la France, sur un plan politique et économique.
Durant la campagne du Brexit, la rhétorique du retour à une nation autonome, pure de toute interférence externe et en possession d’elle-même a tout balayé devant elle. Et profondément divisé le pays.
Le Premier ministre britannique avait promis un référendum en 2013 pour mieux consolider son assise politique. Il risque finalement de provoquer une crise sans précédent dans l’UE et dans son pays.
Si l’on veut comprendre le succès du mouvement 5 étoiles et de Virginia Raggi à Rome, il faut réfléchir d’urgence à ce que la ville est devenue au cours de ces vingt dernières années.
David Cameron se comporte comme un apprenti sorcier et fait preuve d’une rare inconscience, plongeant à la fois son pays et l’Union dans une incertitude extrême.
Ce thème anime les débats outre-Manche depuis l'ouverture du marché du travail aux ex-pays de l'Est au milieu des années 2000. Mais il a pris une nouvelle ampleur lors de cette campagne.
Les politiques de taux d’intérêt très bas de la BCE sont vivement critiquées en Allemagne. Face à ces critiques, la BCE a déployé plusieurs arguments de défense. Il convient d'en examiner la validité.
L’enquête mondiale sur le climat des affaires au deuxième trimestre souligne quelques paradoxes outre-Manche, mais l’optimisme quant au retour de la croissance reste élevé.
À force d'être dans une situation de dérogation spéciale, le Royaume-Uni n'est en fait déjà plus complètement membre de l'Union. Ira-t-il jusqu'au bout en votant le « Brexit »?
54 % des Britanniques de plus de 55 ans se déclarent favorables à la sortie de l'UE. Déroutés par un monde globalisé qu'ils ne comprennent pas, ils souhaitent retrouver leur souveraineté nationale.
L’inactivité physique représente un coût de 80 milliards d’euros par an dans la zone européenne. Et le niveau de pratique des Européens stagne, voire diminue. Analyse d’une étude transnationale.
De l’eau, de la nourriture et un téléphone : voilà ce qui peut assurer la survie de ces centaines de milliers de migrants fuyant la guerre ou la misère au péril de leur vie.
Le candidat de l’extrême droit a été battu sur le fil par son rival écologiste. Pourtant, il n’y a pas de quoi pavoiser : ce scrutin marque la fin d’un cycle à Vienne, et au-delà en Europe.