Ces méthodes précieuses pour adapter la gestion côtière au changement climatique souffrent encore d’un manque de connaissances et de financements qui freinent leur déploiement.
Les digues, brise-lames et autres ouvrages en dur n’ont rien d’une panacée. Les solutions fondées sur la nature aussi ont de sérieux atouts pour l’adaptation du littoral français au climat.
Laura Recuero Virto, Pôle Léonard de Vinci; Denis Couvet, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) y Farid Gasmi, Toulouse School of Economics – École d'Économie de Toulouse
Les pays côtiers font face à la double contrainte d’une dépendance aux ressources naturelles et de la nécessaire protection de leurs écosystèmes.
Combiné à la montée du niveau de la mer, ce phénomène qu’on appelle subsidence peut avoir des conséquences dramatiques mais reste trop peu étudié dans la région.
Là où eaux douces et salées se rencontrent, l’environnement est complexe. Des études de terrains permettent de mieux comprendre comment ces zones sont affectées par les humains.
Depuis l’automne 2021, un projet de science participative, baptisé CoastSnap, permet d’aider à cartographier l’évolution du littoral aquitain. Objectif : mieux le comprendre pour mieux le préserver.
Très vulnérables, les côtes africaines se dotent peu à peu de caméras qui contribuent à constituer une base de données utile à la prévention des risques.
Avec des tempêtes plus fréquentes et plus dures, l’adaptation au changement climatique passe aussi par la construction de structures résistantes à la pression des vagues.
Mangroves, prés-salés, herbiers de plantes marines… Ces espaces riches en carbone suscitent un intérêt grandissant dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Pour déterminer si l’érosion côtière s’accélère sous l’effet des conditions climatiques, il est nécessaire d’utiliser des périodes longues pour dégager de grandes tendances.
Jacob Stolle, Institut national de la recherche scientifique (INRS) y Damien Pham-Van-Bang, Institut national de la recherche scientifique (INRS)
Les côtes du Saint-Laurent, qui ont une importance économique, sociétale et culturelle considérable, s’érodent. L’adaptation des gouvernements et des communautés locales est nécessaire et inévitable.
Le développement des infrastructures liées aux énergies marines renouvelables repose à la fois sur des modèles informatiques et sur des tests grandeur nature, nécessitant des équipements conséquents.
Les communautés côtières du Canada doivent s’adapter à une nouvelle réalité, qui les expose aux aléas des changements climatiques. Cette adaptation peut être facilitée par une approche participative.