Aurélien Boutaud, Centre national de la recherche scientifique (CNRS) y Natacha Gondran, Mines Saint-Etienne – Institut Mines-Télécom
Convaincus de la possibilité d'une croissance infinie dans un monde fini les cornucopiens
considèrent que l'intelligence humaine et les innovations technologiques pourront palier la rareté des ressources et le dérèglement climatique.
Pays parmi les plus arides d’Afrique, la Namibie recycle ses eaux usées en eau potable depuis 1968. Pour pallier le manque d’eau, d’autres pays l’ont imité ou songent désormais à le faire.
Pour que les approches des entreprises en matière de développement durable fonctionnent réellement, elles doivent être sincères et authentiques.
(Shutterstock)
Les progrès récents dans la manière dont les organisations mesurent les performances en matière de durabilité pourraient conduire à une approche véritablement authentique de la durabilité.
Dans un monde aux ressources finies, les effets des activités humaines sur l’environnement hypothèquent gravement le futur des générations à venir.
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L’empreinte écologique de l’humanité prend des formes diverses et interconnectées qui ne cessent de s’aggraver.
Si les émissions de gaz à effet de serre associées au numérique peuvent paraître faibles, elles suivent une croissance ininterrompue intenable sur le long terme.
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Le numérique peut contribuer à réformer des systèmes polluants ou énergivores, mais il est lui-même grand consommateur de ressources. Peut-on sortir de ce paradoxe ?
Bruno Latour lors de sa visite des observatoires rennais de la zone critique en 2017.
Sylvain Gouraud
Luc Aquilina, Université de Rennes 1 - Université de Rennes
Les travaux et expérimentations du philosophe français récemment disparu ont influencé les approches et pratiques de nombreux enseignants-chercheurs.
Si l’on tient compte de l’évolution de l’eau verte, contenue dans la biomasse et le sol, il apparaît que la limite planétaire du cycle de l’eau a été franchie. La déforestation, comme ici en Amazonie colombienne, joue un rôle néfaste en la matière.
Raul Arboleda / AFP
Depuis le début de l’année 2022, deux nouvelles limites planétaires ont été franchies, celles de la pollution chimique et celle du cycle de l’eau. Retour sur cette notion méconnue.
Contrairement aux idées reçues, de nombreux seniors se préoccupent d'écologie et adaptent leurs pratiques en conséquence.
Quel est le comportement des plus âgés concernant les enjeux de la planète ?
Le surplus d'azote et de phosphore (utilisés comme engrais) provoque une explosion des algues vertes, qui peut conduire à un étouffement du milieu.
Daniel Jolivet/flickr
Aurélien Boutaud, Centre national de la recherche scientifique (CNRS) y Natacha Gondran, Mines Saint-Etienne – Institut Mines-Télécom
Dépasser les limites planétaires mettra en péril l’équilibre global du système Terre. Un point de rupture dont nous approchons, en dépassant les « frontières » ouvrant sur les zones critiques.
Cette photo, prise dans un hôpital de Moscou le 27 janvier 2022, aurait pu avoir été prise dans n'importe quel pays depuis que la pandémie de Covid-19 a rappelé comment un virus peut être mortel.
(AP Photo/Pavel Golovkin)
La Covid-19 est venue rappeler aux Occidentaux la réalité de la mort, occultée en raison des progrès scientifiques, de l’allongement de l’espérance de vie et de l’accroissement de la sécurité.
De nouveaux principes de comptabilité sont aujourd’hui nécessaires pour élargir la vision de l’entreprise au-delà de l’intérêt des acteurs du marché.
Wikimedia Commons
De nombreuses propositions fleurissent pour mieux intégrer le développement durable dans les rapports comptables. Celles-ci restent cependant trop cantonnées à la vision des investisseurs.
Très peu de référentiels permettent aujourd’hui de comprendre comment se situe l’entreprise par rapport aux objectifs climatiques fixés par les scientifiques.
Un cadre de référence, porté par une autorité légitime et qui prendrait en compte l’impact de l’entreprise sur la société, rendrait visibles les responsabilités des différents acteurs.
Ramassage de déchets sur une plage du Sri Lanka, en 2020.
LAKRUWAN WANNIARACHCHI / AFP