La Transnistrie vit en quasi-indépendance de la Moldavie depuis trente ans. Ce territoire jugé « pro-russe » et frontalier de l’Ukraine pourrait être convoité par la Russie dans un proche avenir.
Longtemps, le dictateur de Minsk a marché sur une corde raide entre la Russie et l’Occident. Désormais, il se retrouve, à son corps défendant, pleinement aux côtés du régime de Moscou.
Il n’existe aucune réponse simple pour limiter la dépendance européenne à l’énergie russe, et la recherche de compromis entre les pays-membres pourrait prendre du temps.
La Cour pénale internationale a lancé une enquête qui s’annonce longue et difficile pour établir si des crimes de guerre ont été commis dans le cadre de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
L’Histoire a toujours servi d’arme dans l’ancienne URSS, un moyen de contrôler le récit et de nier la vérité du passé. Vladimir Poutine tente maintenant de contrôler ce récit par la guerre.
Delphine Diaz, Université de Reims Champagne-Ardenne (URCA)
Constamment en Europe, des personnes ont dû fuir, pour échapper à la guerre ou chercher une vie meilleure. Mais la manière de les désigner n’a cessé de varier, au gré des représentations véhiculées.
Selon le philosophe russe Alexandre Kojève en 1947, la prise de conscience qu’il n’y a plus de raisons de massacrer des populations innocentes marque un achèvement pour l’humanité.
La guerre déclenchée par la Russie en Ukraine a rebattu les cartes sur le continent européen. La neutralité n’est plus envisageable, chaque pays étant sommé de choisir son camp.
Devant les difficultés militaires des Russes en Ukraine, la guerre psychologique devient un élément stratégique. La présence de soldats tchétchènes participe à l’effort de déstabiliser l’ennemi.
Pour les nationalistes russes, la langue ukrainienne est classée comme un dérivé de la langue russe, et l’invasion ressemble moins à un acte d’agression qu’à une réintégration.
Les mesures de protection temporaire prises par le Canada à l’égard des Ukrainiens permettent de régler leur situation plus rapidement. Mais cela deviendra-t-il la norme pour les futurs réfugiés ?
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School
Professeure des universités en études russes et soviétiques, Université de Rennes 2, chercheuse au CERCLE (Université de Lorraine), Université Rennes 2
Post-doctorant au Centre d'études sociologiques et politiques Raymond Aron (EHESS), Docteur en science politique associé au Centre de recherche Europes-Eurasie (CREE) de l'INALCO, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Docteur en Études slaves contemporaines : spécialiste de la géopolitique de la Russie et du sport, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières