Rougeurs, douleurs, maux de tête… Passer trop de temps devant des écrans peut fatiguer les yeux. Mais s’agit-il vraiment de fatigue ? Et comment éviter ces symptômes ?
En France, le Medef estime que le télétravail pourrait s’appliquer à 4 emplois sur 10.
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La désintégration du temps, de l’espace et des relations engendrée par le télétravail peut être contrebalancée en plaçant les valeurs humanistes au cœur des organisations.
La France est l’un des pays les plus dotés en espace de coworking dans le monde.
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La pandémie a entraîné une baisse brutale de la fréquentation et de la rentabilité des locaux de travail partagés, mais l’activité des gestionnaires est en train de rebondir.
Les managers craignent plus que jamais la perte de contact, la virtualisation de la relation et la désincarnation des collaborations.
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Enfermé dans une petite case sur un écran, le télétravailleur est privé de l’aspect informel des échanges. Un bouleversement qui demande une adaptation du management.
Les facteurs de risque associés à la santé psychologique sont différents pour les personnes qui font du télétravail et celles qui doivent se rendre sur leur lieu de travail.
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Entre 40,8 % et 50,9 % des employés présentent un taux de détresse psychologique élevé depuis le début de la pandémie.
La méfiance des entreprises vis-à-vis du télétravail peut conduire à des situations délétères pour le bien-être et la performance des télétravailleurs.
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Dans un contexte où la présence physique reste toujours fortement valorisée, les salariés étendent leur amplitude horaire pour gagner la confiance de leurs supérieurs hiérarchiques.
Avant le premier confinement de mars 2020, seulement 19 % de l’ensemble des répondants avaient l’habitude de faire du télétravail.
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Selon une étude, la plupart des cadres contraints de privilégier le télétravail depuis plus d'un an restent attachés au bureau mais souhaitent des aménagements dans leur espace de travail.
Les partenaires sociaux ont signé fin novembre un projet d’accord qui met l’accent sur les risques pour le télétravailleur, comme l’isolement ou la perte de lien social.
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Si le dialogue social favorise globalement la prévention, le dernier projet de texte des partenaires sociaux cantonne cependant la notion de contrôle au temps de travail à distance.
L’expérience des derniers mois souligne les problèmes du télétravail : ce sont principalement les femmes qui y ont recours et qui jonglent avec le travail à la maison et la famille depuis le début de la pandémie et quand les écoles et garderies sont fermées. Ce vécu limite leur progression professionnelle et leur bien-être.
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La pandémie a mis un frein à 30 ans d’amélioration de la participation des femmes au marché du travail. Ce constat est inquiétant, car il nuit à la relève féminine dans les postes de direction.
En télétravail, l’équilibre entre vie professionnelle et privée reste délicat.
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Le télétravail a été consacré par un confinement généralisé, obligeant travailleurs et entreprises à s’organiser à distance. Cette organisation deviendra t-elle la norme ?
Les PDG n’ont pas tous la même vision du télétravail.
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Les recherches et les enquêtes montrent que de nombreux employés souhaitent continuer à travailler à domicile, au moins partiellement, après la pandémie. Mais qu’en pensent les gestionnaires ?
La pandémie nous oblige à passer d'innombrables heures devant nos écrans, affectant ainsi notre vision. Mais l'ordinateur en soi n'est pas responsable des problèmes, plutôt la façon dont nous l'utilisons.
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Le temps passé sur nos écrans a augmenté durant la pandémie, causant de nombreux oculaires. Ils étaient souvent présents avant, mais non diagnostiqués.
Plus de télétravailleurs, cela signifie moins de déplacements entre la maison et le travail, donc moins d’émissions de GES. Mais la réalité est beaucoup plus complexe qu’elle n’y parait.
L'annonce des dernières mesures de restriction n'a fait évoluer que légèrement la part de fonctionnaires en télétravail.
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Le manque de moyens mais aussi la culture du présentéisme dans l’administration limite le déploiement du travail à distance « partout où c’est possible ». Témoignages.
Épisodes de confinement, ici à Gisors en mai 2020.
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Résultats des travaux d’une équipe de chercheurs qui a monté un baromètre permettant de suivre l’expérience du confinement et du déconfinement entre avril et juin 2020.
Le télétravail peut même avoir l’effet paradoxal de renforcer les collectifs.
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Le télétravail produit des performances remarquables grâce à de meilleures conditions de travail, à une gestion du temps mieux adaptée, et au bien-être qui amène reconnaissance et loyauté.
Les personnes qui doivent travailler en présentiel s’exposent à un risque de contamination dans les transports. La piste du télétravail obligatoire a néanmoins été écartée par le président de la République Emmanuel Macron lors de son interview télévisée du 14 octobre.
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Malgré le premier confinement, les pratiques managériales adaptées n’ont pas encore été assez implantées et les solutions à des problèmes comme les risques émotionnels n’ont toujours pas été trouvées.
Les espaces de travail partagés connaissent un vrai succès, car beaucoup de collaborateurs s’y rendent afin d’éviter de télétravailler de chez eux.
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L'autonomie dont les salariés font globalement preuve depuis mars 2020 a pu notamment provoquer un malaise chez certains cadres qui se sentent dépossédés de leur rôle.
Durant le confinement, de nombreux français ont pratiqué le télétravail pour la première fois.
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Instaurer le dialogue sur les éventuelles tensions, prendre du recul sur les nouvelles organisations, et développer l’intelligence digitale constitueront les facteurs clés de succès.
Aux États-Unis, les intentions d’achat de logiciels de surveillance des salariés à distance ont bondi en début d’année.
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Professeure à l'Université TELUQ, Université du Québec, directrice de l'ARUC sur la gestion des âges et des temps sociaux et de la Chaire de recherche du Canada sur l'économie du savoir, Université TÉLUQ