Isabel Kusche, Réseau français des instituts d’études avancées (RFIEA)
Souterraine, elle peut générer des attentes inconciliables dans l’électorat, une forme de « clientélisme numérique » dans lequel chacun se voit promettre ce qu’il veut.
L’annonce surprise de la montée au capital de l’État néerlandais souligne une nouvelle fois toute la fragilité de ces alliances entre grandes entreprises de nationalités différentes.
La proportionnalité est une notion complexe qu’il faut mettre à plat. À l’heure de la loi contre les « casseurs », elle renvoie également à un autre problème essentiel, le statut des manifestants.
L’extrême mobilité et la rapidité sont les premières caractéristiques de la communication macronienne. Elles nimbent la figure du dirigeant d’une aura insaisissable qui brouille les pistes.
En Belgique, des politiques slament, jouent du piano et se mettent en scène dans des clips pour contrer la défiance qui, de l’autre côté, de la frontière frappe aussi les élus. Un exemple à suivre ?
À un moment où Paris est à la peine avec ses territoires et où l’Europe apparaît comme privée de sens pour ses citoyens, et si l’ex-région Alsace apportait quelques solutions ?
Yvan Boude, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Affubler le portrait présidentiel officiel d'un gilet jaune, est-ce un canular ou une atteinte aux symboles de la République ? Retour historique sur cette image présente dans toutes les mairies.
Maîtriser la pensée complexe peut devenir une véritable aide à la décision dans un grand nombre de contextes, dont bien entendu l’entreprise. Voici quelques clés pour s’y mettre.
Les manifestations suivent des règles précises. Or, les « gilets jaunes » n’en ont suivi aucune. Il est tentant d’expliquer cela par la mobilisation via les réseaux sociaux. Ce n’est pas si simple.
L'IA se fonde sur des données produites par notre société, agie par les discriminations. Si on n’y prend garde, elle pourrait les perpétuer ou même les augmenter. Mais le pire n'est pas sûr.
Convertis au projet de l’autonomie personnelle, les citoyens ne se considèrent plus comme des administrés remettant leur confiance à des élus agissant pour le bien commun.
Le simplisme et le « démagogisme » des solutions avancées par les gilets jaunes montrent que la route sera longue. Mais n’est-ce pas une étape nécessaire dans tout cheminement démocratique ?