Le candidat de l’extrême droit a été battu sur le fil par son rival écologiste. Pourtant, il n’y a pas de quoi pavoiser : ce scrutin marque la fin d’un cycle à Vienne, et au-delà en Europe.
Le parti d’extrême droite, le FPÖ, est en bonne position pour remporter la présidentielle de ce dimanche. Depuis sa création, dans les années 50, ce mouvement a arboré de multiples visages.
La séquence engagée à la mi-avril confirme la ferme volonté de François Hollande de se présenter en 2017. Avec pour objectif de rejoindre Marine Le Pen au second tour. Mais est-ce seulement possible ?
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Manuel Valls a parlé de deux gauches « irréconciliables » : il y a surtout un espace fracturé, dans lequel le débat citoyen se retrouve sans lien avec la vie partisane.
A un an de la présidentielle en France, un nouveau duel opposant la candidate du FN à un candidat de gauche ou de droite paraît probable. A moins d’inventer un nouveau mode de scrutin.
Ce remaniement sans changement de gouvernement est l’œuvre du seul Président qui, en lieu et place d’un cabinet de combat, se prépare pour l’échéance de 2017.
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Pour permettre à l’idée de gauche de se reconstruire et de s’incarner, il faut promouvoir le débat et organiser une primaire plutôt que de se soumettre au bon vouloir du pouvoir.
La gauche n’a pas disparu, mais le « peuple de gauche » ne se retrouve plus dans les partis censés le représenter. Et ce n’est pas le remaniement qui va réconcilier les deux parties.
Le scrutin législatif du 20 décembre a bouleversé la scène politique en Espagne. Mais celle-ci est loin d’être un cas isolé dans une Europe du Sud confrontée à une crise économique aiguë.
Retour sur le scrutin des régionales: un premier tour marqué par l'arrivée en tête du FN, un second par son échec, la victoire de la droite et la rétractation de la gauche.
Plusieurs figures importantes des Verts ont récemment quitté le mouvement. S'agit-il d'une malédiction chronique ou le résultat d'un fonctionnement interne complexe et de dissensions stratégiques?
A deux mois des régionales, des intellectuels de diverses obédiences, emmenés par l'économiste Jacques Sapir, appellent à la sortie de l'euro en transcendant le clivage gauche-droite.
Contrastant avec les succès de Syriza en Grèce et la montée en puissance de Podemos en Espagne, la gauche radicale paraît atone en France. En réalité, le malaise va bien au-delà de cette frange.
Malgré les difficultés rencontrées par ses adversaires politiques, l'aggravation du chômage et une crise grecque mal résolue obèrent les chances de Hollande pour la présidentielle de 2017.