Alors que l’Irak est en passe de réussir à se positionner comme un acteur régional important et indépendant, le pays doit toujours faire face à de nombreuses sources d’instabilité internes.
Alors que Bachar Al-Assad vient d’être réélu président, l’illusion de stabilité du pays cache mal un chaos généralisé, susceptible de dégénérer à court terme.
Une sortie de crise entre l’Arabie saoudite et l’Iran semble amorcée, la dernière guerre de Gaza ayant remis en cause le grand projet de normalisation avec Israël, auparavant soutenu par Riyad.
Pendant huit ans, la présidence en Iran a été détenue par un « modéré », Hassan Rouhani. Les ultraconservateurs viennent de placer l’un des leurs à ce poste très exposé.
Et si les quelques jours restants avant l’élection présidentielle iranienne du 18 juin prochain étaient la dernière chance des Occidentaux pour ranimer l’accord de 2015 ?
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) dan Emmanuel Lincot, Institut catholique de Paris (ICP)
Le rapprochement entre Pékin et Téhéran, qui se déploie dans les domaines commercial, diplomatique et stratégique, repose sur une longue histoire mythifiée et sur un anti-occidentalisme affiché.
Affaiblir l’Iran en promouvant l’autonomie kurde dans le nord-est de la Syrie voisine : telle est la ligne complexe choisie par l’administration Biden.
Quelle politique Joe Biden conduira-t-il à l’égard des pays du Proche et du Moyen-Orient ? Ce tour d’horizon montre qu’il ne fera pas systématiquement l’inverse de son prédécesseur.
Quatre ans durant, Donald Trump a érigé l’humiliation en mode de communication privilégié sur la scène internationale. Ses offenses ont laissé des traces que son successeur aura bien du mal à effacer.
Elena Aoun, Université catholique de Louvain (UCLouvain) dan Jérémy Dieudonné, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
En se retirant, en 2018, de l’accord signé trois ans plus tôt visant à empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire, Donald Trump a créé une situation explosive. Joe Biden changera-t-il la donne ?
Sophie Marineau, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
Des pays ou des organisations internationales promulguent régulièrement des sanctions contre tel ou tel État. Mais comment évaluer l’efficacité de ces mesures ?
Incarcérée en Iran depuis un an pour n’avoir fait que son travail de chercheuse, Fariba Adelkhah vient d’être condamnée à six ans de prison. Son combat pour la liberté scientifique est aussi le nôtre.
L’Iran est l’un des pays les plus sévèrement frappés par l’épidémie de Covid-19, en bonne partie à cause des dissensions internes qui opposent le gouvernement aux religieux.
Au Pakistan, en Iran et en Arabie saoudite, le blasphème est passible de la peine de mort. Ces lois n’ont pas seulement des motifs religieux : elles répondent aussi à des préoccupations politiques.
Le combat des sportives iraniennes pour leur droit à participer aux compétitions de leur choix et dans la tenue de leur choix s’inscrit dans un mouvement d’émancipation plus large.