Le récent rapprochement militaire entre le Niger et la Russie risque d'aggraver les tensions avec la France, ses alliés régionaux et l'Union européenne.
L’économie russe a tenu le choc des sanctions et de la guerre en 2022, mais 2023 aura été plus difficile. 2024 sera une année décisive pour les finances de Moscou, et donc pour sa guerre en Ukraine.
L’économiste russe et réfugié politique Sergei Guriev, l’un des principaux concepteurs des sanctions contre le régime russe, dresse leur bilan deux ans après le début de l’invasion de l’Ukraine.
Florent Varet, Institut catholique de Lille (ICL) dan Marie Pelé, Institut catholique de Lille (ICL)
Le Code de la route est de plus en plus respecté par crainte des sanctions liées : comment pourrait-il l’être davantage encore en renforçant sa légitimité auprès des conducteurs ?
Julien Vercueil, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
La guerre et les sanctions ont déjà eu des effets sur l’économie russe. Si un effondrement global est peu probable, les difficultés de l’État à financer la guerre risquent de s’accroître à l’avenir.
Jean-Luc Maurer, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)
Si les pays « du Nord » condamnent à une très large majorité la Russie, ceux « du Sud » sont nombreux à rechigner à s’associer aux sanctions. Assiste-t-on au retour du mouvement des non-alignés ?
La guerre en Ukraine menace la pérennité des relations israélo-russes. En dépit d’une coopération bilatérale croissante, les tensions se sont exacerbées au cours des dernières semaines.
Les mesures prises par les pays occidentaux à l’encontre de la Russie affecteront durement son économie, même si les efforts de la Banque centrale lui permettent pour l’instant de résister.
La logique suivie par les Occidentaux face au conflit russo-ukrainien ne garantit cependant pas tout : dans l’histoire, seul un tiers des sanctions décidées ont connu un succès total. Décryptage.
Les contrats signés avant l’annexion de la Crimée restent en vigueur. Pour la défense russe, ils constituent un rouage essentiel de la stratégie de modernisation militaire.
La guerre en Ukraine met en évidence l’évolution des équilibres géopolitiques et la profondeur des nouvelles asymétries dans la puissance cybernétique.
Lukas Aubin, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Exclue des principales compétitions sportives mondiales, la Russie ambitionne désormais de créer un microcosme sportiivo-géopolitique parallèle. La tâche s’annonce difficile.
Aider sans participer, c’est actuellement la politique du gouvernement américain. Joe Biden fournit une aide importante aux Ukrainiens tout en restant légalement hors du conflit.
Il n’existe aucune réponse simple pour limiter la dépendance européenne à l’énergie russe, et la recherche de compromis entre les pays-membres pourrait prendre du temps.
Les sanctions excluant la Russie et ses représentants de toutes les compétitions internationales ne sont le fait ni de l’ONU ni des États, mais des fédérations et des athlètes. Cela change tout.
La décision des puissances occidentales pourrait engendrer des effets collatéraux pour les partenaires de la Russie, sans limiter non plus les migrations vers les systèmes alternatifs existants.