L’École normale supérieure (ENS) est un établissement supérieur pour les études prédoctorales et doctorales (graduate school) et un haut lieu de la recherche française. Elle accueille quinze départements d’enseignement et de recherche qui couvrent l’essentiel des disciplines littéraires et scientifiques. L’ENS est à la fois une grande école, par son recrutement sélectif, et une université de recherche. Elle est un acteur central dans la formation des élites françaises et depuis plus de deux siècles, elle est le foyer d’où sont sortis la plupart des grands mouvements intellectuels du XXe siècle. Sa contribution à l’excellence scientifique française est considérable. Ses performances de formation distinguent l’École normale supérieure parmi tous les autres établissements français. Elle compte parmi ses anciens élèves les récipiendaires des huit médailles Fields françaises, de treize prix Nobel et de la moitié des médailles d’or du CNRS.
The École normale supérieure (ENS) is an elite higher education institution (graduate school) for advanced undergraduate and graduate studies, and a prestigious French research center. It encompasses fifteen teaching and research departments, spanning the main humanities, sciences and disciplines. The ENS is at once a grande école, due to its selective recruitment process, and a research university. As a central actor in the training of French elites for more than two centuries, it has nourished the majority of the great intellectual movements of the 20th century and has considerably widened the scope of French scientific influence. The impressive achievements made possible through the training it dispenses, distinguish the École normale supérieure from all other French establishments of higher learning. Former students include all eight French winners of the Fields Medal, thirteen Nobel Prize winners and half of the recipients the CNRS Gold Medal.
Entretien avec Yann LeCun, informaticien, chercheur en intelligence artificielle, plus particulièrement en « apprentissage automatique » (machine learning). Une co-publication avec le Blog Binaire.
Les résultats de l’essai clinique QUATUOR, qui évalue si une trithérapie prise 4 jours par semaine garde son efficacité, sont encourageants. Se dirige-t-on vers un allègement des traitements ?
Notre monde a furieusement besoin de magie. Or celle-ci s’immisce aujourd’hui à travers la littérature extraordinaire dans notre quotidien, et avant tout à l’école.
L’enseignement devrait, comme la médecine, s’appuyer sur les données de la science pour évoluer. Le ministre de l’Éducation doit encourager l’expérimentation.
Sommeil et mémoire sont liés, nous le savons tous. Mais dormir nous sert-il à nous souvenir, ou bien à oublier ? Il semblerait que cela soit les deux, alternativement…
Fragiliser le fonctionnement aussi bien institutionnel que symbolique de l’État de droit a pour conséquence d’introduire de nouveaux « risques », et de susciter donc plus d’insécurité.
Entretien avec la géographe Denise Pumain, spécialiste de l’urbanisation et de la modélisation en sciences sociales. Elle explique les bienfaits de l’informatique dans sa discipline.
Entretien avec Anastasia Ailamaki, professeure à l’École polytechnique fédérale de Lausanne. Cette chercheuse, spécialiste de la gestion de données massives, a également lancé sa propre start-up.
Aucune étude scientifique ne permet d'incriminer les vaccins dans la survenue de l'autisme. Par contre les travaux récents montrent que les facteurs génétiques comptent pour 60 % au moins.
Interview with the scientist Claude Berrou, inventor of the turbocodes that protect the data of the connected objects. Today, he is exploring the neurosciences.
La question n’est plus de savoir comment repousser toutes ces menaces ? Mais plutôt celle-ci : comment nous organiser en tant que société pour rester nous-mêmes face à ces multiples menaces ?
Notre cerveau conserve sa plasticité, même à un âge avancé. Si ses performances peuvent diminuer, il les compense lors d’un nouvel apprentissage grâce aux connaissances tirées de notre vécu.
Les Français aspirent à autre chose que cette alternative que les uns et les autres leur proposent avec opiniâtreté. Un grand débat public, ouvert et démocratique devrait avoir lieu.
Si le nombre de personnes autistes augmente, c’est d’abord parce qu’on repère mieux ce trouble du développement. Et parce que les critères du diagnostic ont été élargis.