La droite radicale progresse au Parlement européen, mais les partis historiques PPE et PSE continuent de le dominer et devraient reconduire Ursula von der Leyen à la tête de la Commission.
Coronavirus, Ukraine, climat… La dernière mandature européenne a dû composer avec de nombreuses crises. Elle a, sans doute, par là même, renforcé la puissance de l’Union.
Le mandat d’Ursula von der Leyen a été marqué par une nette volonté de faire de l’UE un acteur géopolitique à part entière. Une ambition qui s’est heurtée à de nombreux obstacles.
Au cours de ses seize années au pouvoir, Angela Merkel a toujours cherché à entretenir le couple franco-allemand, tout en promouvant constamment les intérêts de son pays. Un délicat jeu d’équilibre…
L’incident diplomatique survenu lors de la visite à Ankara d’Ursula von der Leyen et Charles Michel illustre la faiblesse de l’Union face à la Turquie de Recep Tayyip Erdogan.
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) and Emmanuel Lincot, Institut catholique de Paris (ICP)
Le récent sommet Chine-UE a illustré les tensions croissantes dans les relations entre les deux parties. L’UE ne semble plus hésiter à manifester ouvertement sa désapprobation vis-à-vis de Pékin.
Longtemps indulgents vis-à-vis de la Chine, les Européens se montrent depuis peu plus fermes. La conduite de Pékin lors de la pandémie de Covid-19 et son intransigeance générale y sont pour beaucoup.
Les choix politiques des gouvernements, tant au niveau de la coopération internationale que de l’importance accordée aux impératifs de transition écologique, structureront l’état du monde de demain.
Grâce au plan de relance annoncé par la Commission européenne, l’UE a gagné en légitimité en tant qu’acteur économique. Reste à résoudre le problème que pose son déficit démocratique.
La pandémie de Covid-19 incite les Européens à repenser leur rapport aux frontières. Face à la menace de la propagation de la maladie, la frontière doit-elle être un mur ou un filtre ?
Les textes comme celui de l’accord de Paris ou de l’ONU restreignent les capacités à mener des politiques ambitieuses. Des pistes peuvent inciter les pays à se mettre d’accord pour aller plus loin.
Les trois principales théories de l’intégration européenne permettent de mieux comprendre le rejet de la candidature de Mme Goulard et les réactions que cette décision a provoquées.
Spécialiste des questions chinoises et asiatiques, chercheur associé à la Harvard Kennedy School et au John K. Fairbank Center for Chinese Studies à Harvard, Fellow-in-residence, Paris Seine Initiative (Institute of Advanced Studies), professeur invité, ESSEC