La gauche fédéraliste québécoise se retrouve sans horizon inspirant sur l’échiquier fédéral comme provincial. Pour qui leur vote penchera le 3 octobre ?
Québec maintient l’obligation du port du masque jusqu’au 14 mai 2022. Cette exception ne semble pas moins due à une « prudence » épidémiologique qu’à des contraintes politiques et institutionnelles.
La Santé publique souffre ces derniers mois d’une baisse de confiance. Le manque d’autonomie et de transparence durant la pandémie et la coloration politique de l’expertise peuvent en être la source.
Il nous faut radicalement questionner l’utilisation de cette rhétorique guerrière et paralysante depuis le début de la pandémie, sans avoir peur de s’exposer aux critiques.
L’essentiel dans un cas de conflit d’intérêts n’est pas tant de savoir ou non s’il y a eu faute, mais de gérer le risque de nuire à une relation de confiance entre l’organisation et le public.
Le gouvernement souhaite valider la perception sociale avant d’annoncer de nouvelles mesures en divulguant la nouvelle dans les médias. Cette tactique peut aider, mais elle ne garantit pas le succès.
David Crête, Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)
Quels mécanismes ont mené la population à obéir aux règles sanitaires décrétées par les autorités ? La peur, dans ce cas-ci d’un virus inconnu, a été fondamentale.
Le taux de létalité élevé de la Covid-19 et la possibilité de transmission de cette maladie en l’absence de symptômes justifient la nécessité et l’importance des mesures d’éloignement social.
Professeur et Directeur du groupe de recherche en modélisation mathématique des maladies infectieuses de l’Université Laval, Centre de recherche du CHU de Québec – Université Laval, Université Laval