Les améliorations proposées au régime québécois d’aide sociale n’inciteront pas davantage de bénéficiaires à intégrer le marché du travail ni à les sortir de la pauvreté.
Les acteurs des milieux scolaire et universitaire démontrent très peu d’appétit à l’égard des changements proposés par le projet de loi du ministre québécois de l’Éducation, Bernard Drainville.
Le projet de loi 23 remet à l’ordre du jour le débat sur l’importance à accorder aux données probantes en éducation. Mais est-ce la meilleure méthode pour avoir un portrait juste d’une situation ?
La réforme Drainville renforce le lien d’autorité du ministre et conduit à l’élimination de contre-pouvoirs agissant comme « chiens de garde » du système scolaire.
Selon une étude récente, après un séjour moyen de près d’un an au Québec, moins d’un tiers des immigrants avaient atteint les objectifs terminaux du cours de langue offert par la province.
Plusieurs études sont fondées sur une interprétation inadéquate des données du recensement canadien. Il y a surestimation des langues allophones et par le fait même, sous-estimation des francophones.
Québec maintient l’obligation du port du masque jusqu’au 14 mai 2022. Cette exception ne semble pas moins due à une « prudence » épidémiologique qu’à des contraintes politiques et institutionnelles.
Le renouvellement continuel de l’état d’urgence crée un climat propice à l’adoption de mesures sanitaires dont la nécessité est difficilement justifiable.
Il nous faut radicalement questionner l’utilisation de cette rhétorique guerrière et paralysante depuis le début de la pandémie, sans avoir peur de s’exposer aux critiques.
Le gouvernement souhaite valider la perception sociale avant d’annoncer de nouvelles mesures en divulguant la nouvelle dans les médias. Cette tactique peut aider, mais elle ne garantit pas le succès.
Plus de 200 projets devraient voir le jour dans les deux prochaines années. Or pour les réaliser, Québec voudrait modifier ou suspendre à sa guise, par simple règlement, les règles prévues.
Le projet de loi 61 ravive les dangers de dirigisme gouvernemental et de retour à la corruption et à la collusion. Il aura de plus un impact sur l’aménagement du territoire et l’étalement urbain.
La CAQ mobilise deux types de nationalisme, en contradiction l’un avec l’autre. La crise suscitée par la réforme de l’immigration du ministre Jolin-Barette l’a mis en relief.
La réforme de la CAQ repose sur une vision comptable et approximative du marché de l’emploi et de la recherche et s’inscrit dans un nationalisme identitaire, obsédé par les seuils d’immigration.
Comment comprendre la réapparition soudaine aux Communes d’un parti qualifié de « moribond »? Il s'agit, une fois de plus, des besoins de reconnaissance et d’affirmation nationale du peuple québécois.
Les Québécois croient que l’État et la société devraient être libérés du poids du religieux. Comme la religion ne compte pas pour eux, ils s’imaginent qu’elle ne devrait pas compter pour les autres.
Comme tout employeur, l’État ne peut exercer de discrimination fondée sur la religion dans le renvoi et les conditions de travail de ses employés. Il a une obligation d’accommodement raisonnable.