Pour l’heure, il semble qu’aucune union n’est possible entre néolibéraux et nationalistes. Les partisans des deux camps défendent des projets de société inconciliables.
La nomination de Valérie Pécresse est peut-être le début d’une nouvelle séquence de questionnement sur l’identité politique d’une droite fortement concurrencée.
La droite française, se disant elle-même « républicaine », a bien du mal à adopter une stratégie satisfaisante vis-à-vis du polémiste et présumé candidat Éric Zemmour.
Si les échanges aigres-doux du débat traduisent à quel point l’ex-président n’est plus perçu par les ténors de la droite comme « le patron », le « tout sauf Sarkozy » montre qu’il continue d’obséder.
Une certitude après le 13 octobre : même si une bataille aura lieu pour capter les voix des électeurs centristes, le débat de la présidentielle sera fortement structuré par la dimension gauche-droite.
Christiane Taubira est partie, Jean-François Copé est revenu. La traversée du désert, ou la mise au vert, c’est selon, peut aussi être un levier politique. Un « come-back » qui passe par les médias.