En évoquant un « endoctrinement des enfants » sur la question du genre dans son discours du 30 septembre, le président russe Vladimir Poutine envenime un débat qui fragilise les sociétés occidentales.
Jules Sergei Fediunin, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Il existe en Russie un courant de droite nationaliste, très hétérogène, qui estime que le Kremlin se montre trop mou vis-à-vis de l’Ukraine et milite pour une « guerre totale ».
Jean Lévesque, Université du Québec à Montréal (UQAM)
La mémoire de la Série du siècle, très politisé, est surtout canadienne. Elle a été l’un des rares moments où le Canada a été à l’avant-scène de l’affrontement est-ouest.
Les menaces proférées par Vladimir Poutine, ce 21 septembre, ne doivent pas être balayées d’un revers de la main. Aux yeux du Kremlin, l’emploi de l’arme nucléaire en premier n’est pas tabou.
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
La Russie est sur le recul en Asie, tandis que la Chine monte en puissance. Le sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai qui vient de se tenir en Ouzbékistan l’a encore confirmé.
La mise en œuvre de la sobriété énergétique, indispensable à divers égards, implique de combiner changements de comportements individuels et investissement dans des infrastructures adaptées.
Les médias du Kremlin ont été pris de court par la surprenante contre-offensive ukrainienne. Pendant ce temps, l’extrême droite russe se montre plus véhémente que jamais.
Les forces russes ont clairement battu en retraite en Ukraine, et il semble que Vladimir Poutine puisse perdre le contrôle de la guerre. Quelle est la prochaine étape ?
La double contre-offensive de l’Ukraine dans le sud et dans le nord-est du pays est pour l’instant un succès. Mais a-t-elle les moyens de remporter une victoire militaire décisive et incontestable ?
Lukas Aubin, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Un récent ouvrage permet de mieux comprendre le concept russe d’« étranger proche », et la façon dont la Russie perçoit ses voisins, anciens membres de l’Union soviétique.
Mikhaïl Gorbatchev a lancé la démocratisation de l’URSS, qui a abouti à sa dissolution. Une dissolution à laquelle il a cherché à s’opposer. Le souvenir qu’il laisse est donc très contrasté…
Adrien Nonjon, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
L’assassinat à Moscou de la fille du penseur néo-eurasiste Alexandre Douguine invite à se plonger dans la vie et l’œuvre de ce dernier pour mieux comprendre ce mouvement et son influence.
Son nom restera à jamais associé au démantèlement de l’URSS, qu’il n’a pourtant pas souhaité. Retour sur la vie de Mikhaïl Gorbatchev, l’un des acteurs historiques les plus marquants du XXᵉ siècle.
Le contexte actuel tranche avec celui de 2008, lorsque Nicolas Sarkozy, en sa qualité de président en exercice de l’UE, était parvenu à persuader la Russie de mettre fin à l’invasion de la Géorgie.
Jules Sergei Fediunin, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) and Valéry Kossov, Université Grenoble Alpes (UGA)
Pour s’assurer de l’adhésion de la population à la guerre en Ukraine, le Kremlin ne se contente pas d’intimider les récalcitrants : il déploie aussi un discours sophistiqué.
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School
Professeure des universités en études russes et soviétiques, Université de Rennes 2, chercheuse au CERCLE (Université de Lorraine), Université Rennes 2
Post-doctorant au Centre d'études sociologiques et politiques Raymond Aron (EHESS), Docteur en science politique associé au Centre de recherche Europes-Eurasie (CREE) de l'INALCO, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Docteur en Études slaves contemporaines : spécialiste de la géopolitique de la Russie et du sport, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières