Le chancelier autrichien Sebastian Kurz, critiqué lors de son premier mandat pour s’être associé à l’extrême droite, affiche aujourd’hui sa fermeté face à la hausse de l’antisémitisme dans son pays.
L’Autriche a longtemps hésité entre un discours victimaire sur son sort durant la Seconde Guerre mondiale et la reconnaissance de l’adhésion au nazisme d’une large partie de sa population.
Angela Merkel et Viktor Orban à Berlin, le 10 février 2020.
Odd Andersen/AFP
Avec le départ des députés britanniques, il ne reste au Parlement européen que des forces favorables à la préservation de l’UE. Le combat politique n’en sera pas moins acharné.
Le parti du peuple (OVP), conservateur, mené par Kurz est sorti victorieux du scrutin législatif du 29 septembre 2019.
JOE KLAMAR / AFP
Les élections législatives autrichiennes ont vu une victoire du conservateur Kurz, offrant un modèle politique en résonance avec le souhait de coalition de certains partis de droite en France.
Norbert Hofer, candidat adoubé par le FPÖ et ex-ministre des transports autrichiens pose avec des prototypes chinois lors d'un salon de la mobilité urbaine à Vienne le 4 avril 2019.
ALEX HALADA / AFP
La nouvelle tête de liste du FPÖ, parti autrichien fondé par d’anciens néonazis, espère convaincre les électeurs ce 29 septembre en prenant un virage écologiste.
L'agence de voyage alsacienne LK Tours propose aux touristes de visiter les vignobles à bord d'un bus cabriolet.
LK Tours
Quels sont les points clefs de ce scrutin ? Et quel sera l’impact pour l’Union européenne de demain ?
Une pancarte avec le chancelier autrichien Sebastian Kurz (ÖVP) et le vice-chancelier Heinz - Christian Strache (FPÖ) barrés lors d'une manifestation contre le gouvernement autrichien actuel et pour une politique d'asile humaine à Vienne, le 13 janvier 2018.
Alex Halada / AFP
Leur présence, au sein d’une institution qu’ils critiquent, ne ferait que renforcer leur impact auprès des médias et à l’échelle européenne.
(De g. à d.) Olli Kotro, membre du parti conservateur finlandais. Joerg Meuthen, porte-parole de l'AfD en Allemagne. Matteo Salvini, ministre de l'Intérieur italien et Anders Primdahl Vistisen, membre du Parti populaire du Danemark, le 8 avril 2019 lors d'une réunion des nationalistes européens à Milan.
Miguel Medina/AFP
Aujourd’hui, la devise des nationalistes européens n’est plus « L’Europe, tu l’aimes ou la quittes » mais « L’Europe, tu ne l’aimes pas mais tu ne la quittes pas ».
Manifestation à l'appel de l'AfD à Rostock, le 22 septembre 2018.
Ralf Hirschberger /AFP
Maniant les provocations et une excellente communication politique, l’AfD pourrait, dans les prochains mois, remporter de nombreux combats électoraux au niveau local.
Viktor Orbán a mis au jour les divisions internes au sein du Parti populaire européen.
PPE/Flickr
Après ce vote, les groupes parlementaires européens, les partis nationaux, les gouvernements et même les électeurs devront trancher : pour ou contre l’accueil des migrants ?
Le chancelier Kurz (à droite) et son vice-chancelier Heinz-Christian Strache, dirigeant du FPÖ (extrême droite).
Joe Klamar / AFP
Sebastian Kurz, qui appartient à une génération héritière du devoir de mémoire, veut en finir avec le sombre passé de son pays en nouant de véritables liens d’amitié avec Israël.
Le premier ministre sortant et favori de l'élection du 8 avril, Viktor Orbán (ici le 15 mars, à Budapest).
Attila Kisbenedek/AFP
Le bouillant premier ministre candidat Viktor Orban ne résume pas à lui seul la politique hongroise : ce pays est aujourd’hui face à trois grands défis que la prochaine législature devra affronter.
Le vice-chancelier d'Autriche, Heinz-Christian Strache (FPÖ) s'exprime sous l'oeil du chancelier Sebastian Kurz (ÖVP), à Vienne, le 20 décembre 2017.
ROland Schlager/AFP
L’évolution du FPÖ montre qu’il existe des constantes idéologiques au sein de ce mouvement et les dérapages de certains de ses membres ne sont pas des simples « fait divers ».
Le dirigeant de la Ligue du Nord, Matteo Salvini, le 24 février, à Milan.
Miguel Medina/AFP
Ce dimanche, une majorité d’Italiens s’apprêtent à voter pour l’alternance, qui prend désormais le visage du rejet de la construction européenne.
Le Président autrichien Alexander Van der Bellen (à droite),aux côtés du nouveau chancelier conservateur Sebastian Kurz (au centre) et du vice-chancelier issu de l'extrême droite, Christian Strache, à Vienne, le 18 décembre.
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Le jeune chef du gouvernement, Sebastian Kurz (31 ans) a mis l'accent pendant la campagne sur la sécurité des Autrichiens, la refondation de l’Europe et la lutte contre l’immigration illégale.
Affichage sauvage, le 23 avril 2017.
Thierry Teclercq/Flickr
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Macron l’a emporté parce qu’il avait face à lui deux versions inconciliables du souverainisme populiste, là où le Royaume-Uni du Brexit et les États-Unis de Trump n’en ont eu qu’une.
La passation de pouvoirs entre Nicolas Sarkozy et François Fillon (ici le 13 février 2016) était annoncée par certains indicateurs sur les réseaux sociaux.
Lionel Bonaventure/AFP
Antoine Bevort, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Dans la primaire du Parti socialiste en cours, Benoît Hamon suscite le plus d’intérêt à la fois par le rang de son site et le nombre d’interactions suscitées sur les réseaux sociaux.
Le candidat populiste Norbert Hofer, favori de la présidentielle du 4 décembre.
Joe Klamar / AFP
Si l’Autriche n’est évidemment pas à la veille d’un retour à l’ère nationale-socialiste, ce scrutin a une portée considérable pour la politique de ce pays-clé en Europe centrale.
Professeur d'économie et de management, Directeur de la Recherche de l’IRIMA, Membre de la Chaire Mindfulness, Bien-Etre au travail et Paix Economique, Grenoble École de Management (GEM)