99 % de notre ADN ne sert pas directement à produire des protéines, pourtant il est très utile pour réguler cette production. Mieux connaître cette partie du génome est un défi majeur.
Le chromosome Y humain pourrait disparaître avec le temps, mettant notre espèce en péril. Mais certains rongeurs se sont très bien débrouillés sans lui – et nous savons maintenant comment.
L’explication de la dégénérescence du chromosome Y passionne les généticiens. Une nouvelle théorie a récemment vu le jour, inversant les relations de causalité précédemment envisagées.
La lecture des gènes en protéines est finement régulée. Sa perturbation peut provoquer des pathologies graves, dont le cancer. De nouveaux traitements ciblant cette régulation sont à l’étude.
La forme prise par les chromosomes peuvent donner des informations sur leur fonctionnement. Ici, une méthode de reconstruction éclaire la séparation spatiale entre gènes actifs et inactifs.
Le comportement reproductif de certaines fourmis — partenaires multiples, constitution d’une spermathèque, descendance fertile — peut-il favoriser le succès d’une espèce ?
Tous les jours l’ADN de nos chromosomes subit des dommages pouvant aller jusqu’à la cassure. Si les conséquences peuvent être létales pour la cellule, c’est aussi une source d’évolution !
Chercheur en Bioinformatique à l’Inserm, Unité Inserm 1090 TAGC, Théories et Approches de la Complexité Génomique, Aix-Marseille Université, Marseille., Inserm