Inspirés par la philosophie low-tech, des chercheurs ont mesuré la pertinence de la parabole solaire pour décarboner notre cuisson des aliments, en oscultant le cycle de vie d'un tel dispositif.
Avec des filets à brouillard, on peut capturer l’eau des nuages, comme le font certaines plantes. Une nouvelle méthode utilise maintenant la technique japonaise du « kirigami ».
Rémi Durieux, Ademe (Agence de la transition écologique)
En région Paca, des industriels envisagent de développer un écosystème de production « low-tech » qui favoriserait la réparation et la mutualisation des infrastructures et des machines industrielles.
Parce qu’elles cherchent à atteindre une frugalité efficace, ces initiatives intéressent un public grandissant à l’heure des dérèglements environnementaux et de la raréfaction des ressources.
Thibaut Faucon, Ademe (Agence de la transition écologique)
La low-tech dépasse la seule question de l’intensité et de la complexité technologique. Elle doit aussi s’inscrire dans un discernement à l’échelle de la société vis-à-vis de nos besoins.
Face au verrouillage des machines agricoles et des semences par des industriels, des agriculteurs utilisent les outils des communs pour promouvoir une agriculture libre.
Faire plus avec moins, c’est le mantra de l’innovation frugale. Une tendance prometteuse pour les personnes à faibles revenus, mais qui présente des limites sur le plan environnemental.
Moralscore.org, une start-up qui propose de banaliser l’éthique comme critère de choix interroge la place des industriels dans la transition alimentaire.
On dénombre en France une centaine d’entreprises d’agriculture urbaine. La région parisienne est actuellement la plus dynamique sous l’impulsion de l’opération « Parisculteurs ».