Dès l’époque romaine, il apparaît que la situation d’exception pose deux types de difficulté : son régime juridique et sa durée. Laquelle valut d’ailleurs à César d’être assassiné.
Contrôles à la frontière entre la France et le Luxembourg, le 19 novembre 2015.
Jean-Christophe Verhaegen/AFP
Plutôt que de se demander si Schengen est compatible avec la lutte antiterroriste, n’est-ce pas la volonté des États et de leurs dirigeants qui fait défaut dans la lutte antiterroriste ?
Rue de la Fontaine au Roi, à Paris, novembre 2015.
gael_lombart/Flickr
Quels sont les traits communs aux djihadistes français ? On peut dresser le profil du « djihadiste maison » à partir des attentats commis en France depuis 1995 jusqu’à Charlie Hebdo en janvier 2015.
Les distances lexicales calculées sur la négociation entre Mohamed Merah et les négociateurs du RAID et de la DCRI (Toulouse, le 21 mars 2012), avec le logiciel libre Iramuteq (Pïerre Ratinaud: http://iramuteq.org/).
Pascal Blanchard / DR
Tentative d’explication sur quatre niveaux des processus de radicalisation pouvant conduire au terrorisme. Premier volet d’une série d’articles issus d’un colloque récent à Paris sur le sujet.
Messe à Notre-Dame de Paris, le 15 novembre 2015, deux jours après les attentats.
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Second volet de la conférence : « La France en état de choc : comment sortir par le haut ? » Comment rénover le rapport entre la République et les religions ?
Place de la République à Paris, devenu un lieu de pélerinage depuis les attentats.
Georgios Michalogiorgakis/Flickr
Pierre Manent, École des hautes études en sciences sociales (EHESS)
Le 7 janvier, jour anniversaire de l’attaque contre Charlie Hebdo, le Collège des Bernardins organisait un débat sur la « France en état de choc ». Premier volet d’une série de cinq articles.
Un an après Charlie, place de la République, à Paris.
Eric Feferberg/AFP
Après les attentats de 2015, le débat sur la laïcité s’est déplacé de l’école sur le terrain des libertés et de la sécurité. Au risque d’en faire une arme de guerre.
Décimée par l'attaque du 7 janvier 2015, l'équipe survivante de « Charlie Hebdo » ne cède rien.
Jacques Demarthon/AFP
Un an après l’attaque contre « Charlie Hebdo », la France a plus que jamais besoin de nouvelles idées et de nouveaux dirigeants politiques pour sortir d’une crise politique qui dure.
Loin d’un sociologisme caricatural, les sociologues qui travaillent sur la radicalisation et le terrorisme enquêtent sur le sens que les individus donnent à ce qu’ils vivent et leur contexte social.
Images du clip « Je suis Paris » réalisé par le PSG.
Le sport professionnel, par ailleurs tant décrié, tant critiqué pour ses dérives et scandales médiatisés, est capable de mettre en pratique les valeurs qui lui confèrent son exigence d’exemplarité.
Alors que LCI va rejoindre les chaines d'info gratuites, leur couverture des attentats du 13 novembre a suscité l’habituel cortège de critiques. Retour sur la situation et le dispositif de ces médias.
Des dessins pour exprimer ses peurs.
Dominique Macaire
Les événements ont entraîné une nouvelle communication dans les classes. Les élèves sont davantage proactifs et les relations avec les enseignants ont changé.
Dimanche 15 novembre 2015, au carrefour des rues Bichat et Alibert à Paris.
Jean-François Gornet / Flickr
Réaction après les attentats autour de l’idée de la « honte d’être un homme » Réflexions sur les réactions subjectives que l’on peut possiblement éprouver suite aux attentats.
Les attentats vus par les enfants.
Dominique Macaire
Depuis des années, le FN a érigé l’islam comme une menace pour l’identité française et en tire des dividendes sur le plan électoral. Mais il n’est pas le seul à entretenir cette paranoïa identitaire.
Les réseaux véhiculent le meilleur comme le pire. En période de lutte contre le terrorisme, de nouvelles règles et des actions coordonnées doivent être pensées. Avec l’aide des chercheurs.
Cérémonie aux Invalides, le 27 novembre 2015.
Philippe Wojazer/AFP
L’émotion a été partout en cette année 2015. Un paramètre que la science politique rejette souvent à l’arrière-plan. Pourtant, les émotions politiques ont un impact non négligeable dans les isoloirs.
Des policiers à Saint-Denis, le 18 novembre.
Kenzo Tribouillard / AFP
Peut-on renforcer les moyens des services de renseignement sans poser la question de leur utilisation à bon escient ? Le temps du renseignement et de la guerre n’est pas celui des politiques.
Œuvre de Ben, rue de Bellevile à Paris.
Jeanne Menj/Flickr
Les attentats de Paris ont propulsé dans notre vocabulaire des mots forts qui nous paraissent souvent inadéquats : guerre, kamikaze, djihadisme ou Daech. D’où vient ce malaise ?
Un Rafale sur le porte-avions Charles-de-Gaulle, qui participe aux opérations contre Daech.
Anne-Christine Poujoulat/AFP
Au lieu de chercher son anéantissement, il est nécessaire de penser la lutte contre Daech de manière à le ramener à un niveau politiquement acceptable de menace.