Steve Albini, décédé à l’âge de 61 ans, était un ingénieur du son patient et accommodant, soucieux de restituer le plus fidèlement possible le son de la musique en direct.
Paysage sonore sous-marin : sources naturelles et anthropiques. Illustration de Siegrid Design pour le projet (S)E(A)SCAPE.
Le projet (S)E(A)SCAPE aborde de manière artistique et créative la question de la pollution sonore des écosystèmes marins.
Les êtres humains peuvent repérer à l'oreille les variations du vivant, qu'il s'agisse du vent ou de la tombée de la nuit, comme le montre un nouveau programme de recherche.
Khamkeo Vilaysing/Unsplash
Premiers résultats d’un nouveau programme de recherche en sciences cognitives dédié à l’étude de nos capacités de perception des paysages sonores naturels.
Entendez-vous le doux clapotis des gouttes de pluie ?
Luca Bravo/Unsplash
Jérôme Sueur, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
La géophonie rassemble les sons issus des quatre éléments d’Empédocle : la terre, l’eau, le feu et le vent.
Bien que la vue et le goût soient les principaux sens par lesquels les serpents perçoivent leur environnement, notre étude permet de constater que l’ouïe joue un rôle important dans le répertoire sensoriel des serpents.
(Christina Zdenek)
Les spécialistes savent depuis longtemps que les serpents peuvent ressentir les vibrations sonores dans le sol. Or, une nouvelle étude démontre qu’ils peuvent également percevoir les sons aériens.
Le développement des parcs éoliens au cours des dernières années s’est accompagné d’un débat au sujet des potentielles nuisances sonores causées par ces installations. Que sait-on à ce sujet ?
L'objet de gauche s'appelle bouba, celui de droite, kiki.
Shutterstock
Un phénomène universel où l’on associe le nom et la forme d’un objet, « l’effet bouba-kiki » n’est pas lié à la langue, mais plutôt à la physique des objets.
Au début du 20e siècle, l’avènement des sons de la modernité avait de quoi dérouter. Pour certains, ce n’était que de la pollution sonore ; pour d’autres, une nouvelle forme d’art.
Qui n'a pas déjà collé un coquillage à son oreille pour entendre la mer ?
Chornaya/Shutterstock
Bill Fontana a passé sa vie à coller des accéléromètres sur un grand nombre de monuments, dans le monde entier, pour donner à entendre leurs vibrations mécaniques induites par le bruit ambiant.
L'aspect sonore du milieu marin a souvent été sous-estimé, principalement parce qu'il n'est pas audible par l'oreille humaine.
(Shutterstock)
Thomas Uboldi, Université du Québec à Rimouski (UQAR)
L’océan est souvent considéré comme un univers silencieux. Or, aujourd’hui, de nombreuses études soulignent l’importance du paysage sonore pour une multitude d’espèces marines, petites et grandes.
Les deux violons conçus par les chercheurs.
Martina Meincken
Certains bois africains sont clairement adaptés à la fabrication de violons. On en tire des instruments au son magnifique, bien qu’un peu différent de celui du violon occidental.
The Wave, 2019. Oeuvre de Tarek Atoui, galerie Chantal Crousel.
Galerie Chantal Crousel
Nous retrouvons dans l’art des sons l’infinie variété des émotions que peuvent nous causer les événements réels, mais épurés de leur réalité, et transfigurés par la puissance de l’art.
Pendant des activités d’apprentissage, le bruit de fond ne devrait pas dépasser 50 dB, l’intensité d’une pluie dense.
Shutterstock
Aperçu de recherches récentes sur l’utilisation de la voix des patients pour estimer des pathologies, poser des diagnostics précoces, ou suivre des patients à domicile, grâce à des algorithmes d’IA.
La recherche fait parfois des liens étonnants.
Shutterstock
Ivan Maksymov et ses collègues ont reçu un IgNobel pour les recherches sur les ondes ultrasonores et leur potentiel pour interfacer cerveaux et ordinateurs de façon non invasive.
Pour les poissons aussi, le paysage sonore évolue.
Peb&Fox/Syndicat national de l’édition
Assistant Professor of Arab Crossroads Studies and Anthropology , NYU Abu Dhabi, chercheuse associée LESC, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Éthologiste, professeur des universités, directeur du laboratoire « Éthologie, cognition, développement », Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières