Le projet de loi « relatif à l’accompagnement des malades et de la fin de vie » est actuellement en discussion. Saisi sur ce sujet, le Conseil d’État a émis un avis établissant des points de vigilance.
Des études suggèrent une tendance à la surconfiance des médecins dans leurs prises de décisions, tout en soulignant leurs capacités à distinguer les décisions correctes de celles qui sont erronées.
Une enquête portant sur près de 7 000 professionnels du soin et du lien aux autres montre des personnes fières de leur utilité sociale mais qui ne recommandent pas leur métier.
Plus le turn-over des patients est élevé, plus la charge de travail des soignants est importante et entraîne stress, dépression, absentéisme et cas de burn-out.
L’injonction de soins concernait initialement les auteurs d’infractions à caractère sexuel. Depuis, son champ d’application n’a cessé de s’élargir à d’autres infractions.
Les personnes accompagnant et aidant leurs proches face à des difficultés de santé pourraient faire requalifier leur expérience en compétences professionnelles.
L’approche des troubles mentaux évolue en France depuis une vingtaine d’années : l’usager de psychiatrie est enfin plus pris en compte en tant que personne. Quel changement pour leur prise en charge ?
La première victime d’une erreur médicale est bien sûr le patient. Mais le choc peut aussi être dévastateur pour les soignants impliqués, parfois qualifiés de « secondes victimes ». De quoi s’agit-il ?
Vingt ans après la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, les soignants alertent sur les effets de la logique gestionnaire sur l’éthique du soin.
Lequel prendre ? Les baumes à lèvres protecteurs se comptent par dizaines, mais bien peu font leur office. Revenir un instant sur les causes de nos lèvres gercées permet de choisir la bonne solution.
Les progrès technologiques ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques et repoussent les limites de la médecine. Mais de quelles limites parle-t-on ? Lesquelles franchir ? Lesquelles s’imposer ?
Karine Croteau, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa
Les travailleuses sociales et les infirmières sont nombreuses à quitter leur profession. À quoi ressemblerait le Québec de demain sans l’apport et l’engagement de ces professionnelles ?
Les interactions intrafamiliales ayant trait au soin du cheveu et à la coiffure représentent des instances privilégiées pour l’étude de la socialisation raciale des enfants.
La crise inédite que nous traversons met en jeu deux perspectives distinctes, mais en réalité complémentaires, sur notre rapport à la santé et à la vie : celle du sain et celle du soin.
L’épidémie de Covid-19 l’a durement rappelé : dans notre pays la santé publique reste le parent pauvre des investissements en santé, surtout dédiés au soin. Comment améliorer la situation ?
Pour faire face aux problèmes psychiques qui affectent leur bien-être et leur efficacité, les travailleurs mettent en place des stratégies d’évitement ou de compensation.
Selon la théorie, les services de santé, qui s’apparentent à un bien commun, sont voués à la surexploitation. La présence de « passagers clandestins » refusant les règles serait ainsi inexorable…
Professeur des universités, médecin hospitalier, Inserm 1107, CHU Clermont-Ferrand, Président de la Fondation Institut Analgesia, Université Clermont Auvergne (UCA)
Professeur des universités en sciences de l'éducation/formation des adultes, Formation et Apprentissages Professionnels, Cnam, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Psychiatre du sujet âgé, chercheur associé au Laboratoire interdisciplinaire d'étude du politique Hannah Arendt (Université Paris-Est Créteil), co-directeur du département de recherche Éthique biomédicale du Collège des Bernardins, Collège des Bernardins