Le compte pénibilité, rebaptisé compte prévention, a été largement vidé de son contenu. Le nouveau dispositif n’incite pas suffisamment les employeurs à préserver la santé de leurs salariés.
On ne saurait obtenir davantage de flexibilité dans le fonctionnement du marché du travail français, sans mettre en cause la rigidité des pratiques d’embauche.
Aujourd’hui on emploie le mot corporatisme de façon négative, mais qui des défenseurs de la loi Pénicaud ou de ses opposants sont les vrais corporatistes ?
La dilution du CHSCT par les nouvelles ordonnances sur le travail pourrait avoir des conséquences en chaîne sur le bien-être des salariés. Analyse à partir de plusieurs études.
L’espace de travail des salariés est-il un simple « bureau » ? Si l’organisation du travail évolue (coworking, télétravail), les salariés restent attachés à leur espace de travail.
Visibilités et invisibilités produites par les questionnaires destinés à mesurer la souffrance au travail ; décalages de perception entre les enquêtes sur cette souffrance et les discours managériaux.
Les femmes sont plus exposées aux troubles musculo-squelettiques que les hommes. Mais elles ne font pas toujours le lien avec leur travail quand la douleur survient.
Ces nouveaux travailleurs ne bénéficient pas des protections propres au salariat et peuvent souffrir d’isolement. Face à cette double insécurité, de nouvelles formes de solidarité émergent.
De nombreux individus cherchent à échapper à la condition de salarié pour garantir leur capacité d’agir et leur individualité. Le statut d’autoentrepreneur révèle ainsi un processus d’individuation.
La défiance règne au sein de nombreuses entreprises françaises. La montée en compétence des élus du personnel permettrait un dialogue et un rapport de force équilibré entre dirigeants et salariés.
Que racontent ces nouveaux lieux des transformations de notre monde professionnel, social, politique ? Et comment les transformer en tremplins pour le développement des territoires ?
Dans les communes, les départements ou les régions, certains agents atteignent un niveau élevé de fatigue, qui peut entraîner un burn-out. Lequel n’est pas réservé au secteur privé.
Le producteur/employeur peut exercer une surveillance constante. Réflexion sur le contrat de travail et la video-surveillance à partir du cas « Loft story ».
Les nouvelles formes de violences au travail ont donné lieu à l’émergence de la catégorie risques psychosociaux. Le « management » est souvent perçu comme le responsable de tous ces maux. Discussion.
Professeur du Cnam, titulaire de la chaire Droit du travail et droits de la personne, Lise/Cnam/Cnrs, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Chercheur au Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Visiting Professor, Northeastern University, Boston (2022-2024) / (on leave) Full Professor in Economics, ERUDITE, UPEC, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)