En axant le plan « Ma santé 2022 » sur les soins, le gouvernement a peut-être manqué l’occasion de faire le lien entre un système de soins rénové et les enjeux de santé intersectoriels.
Jean-Marie Januel, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Mis en place après-guerre, le système de santé français n’est plus adapté aux besoins de la population. Nécessaire, sa refonte implique de pouvoir évaluer son efficacité. Ce qui n’est pas simple.
La transition vers le régime unique envisagé par le gouvernement pose au législateur un certain nombre de questions dont les réponses sont loin d’être évidentes.
Le rétablissement en 2008 du droit d’intervention du Président devant les chambres, complété par la proposition de Macron, constitue un spectaculaire renversement des bases du régime parlementaire.
Raphaël Pasquini, Haute école pédagogique du canton de Vaud (HEP Vaud)
Il y a urgence à réorienter le débat, en revisitant la formation des enseignants et en interrogeant les rapports ambigus qu’entretiennent souvent les lois et les pratiques dans les écoles.
Les réformes du système de santé menées depuis plus de vingt ans visent à maintenir la qualité des soins tout en maîtrisant les coûts. Le territoire est une variable clé pour atteindre ces objectifs.
Y a-t-il des gagnants et des perdants parmi les organisations syndicales ? Ni l’un, ni l’autre. Juste un rendez-vous manqué vers des relations sociales pacifiées au sein de la SNCF.
Alors que les candidats au bac 2018 entament ce lundi 18 juin le marathon des épreuves écrites, retour sur un leitmotiv des projets de réformes du bac depuis cinquante ans.
On autre aspect de la loi ORE, passé totalement inaperçu, concerne les conditions de vie étudiante. Les CROUS médecins malgré eux de la condition estudiantine.
Michel Miné, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Le constat de Grenelle, rédigé suite à Mai 68, n’a jamais été signé. En ouvrant les négociations entre syndicat et patronat, ce texte a pourtant eu une influence considérable sur le droit du travail.
Quelles sont les « conditions » pouvant donner « sens » et « crédibilité » aux examens universitaires ? En cette matière, la recherche du sens ne devrait jamais se traduire par l’oubli du droit.
Analyse des modalités de blocage des examens universitaire comme action protestataire et retour historique sur 1968 et 2009 lorsque la question des examens fut également inscrite à l’ordre du jour.
La réforme des institutions, dont le premier volet est présenté ce 9 mai en conseil des ministres, témoigne d’une ambition nettement revue à la baisse notamment en matière d’environnement.
Apport supplémentaire au débat sur la réforme de l’entreprise, le rapport Frérot-Hurstel ouvre des perspectives différentes de celles proposées par le rapport Notat-Sérard. Que faut-il en retenir ?
L’avenir de la SNCF se joue autour des termes concurrence, vitesse et territoire. Trois mots que les parties prenantes n’utilisent pas toujours à bon escient. Explications.
N’est-ce pas dans le combat pour la qualification, plutôt que dans celui pour le blocage des universités, que chacun pourra exprimer le mieux son courage et sa lucidité ?
Pascal Moliner, Université Paul Valéry – Montpellier III
Faute de moyens, les bacheliers issus des milieux les plus modestes risquent de se retrouver en fin de classement et finalement de se voir refuser l’accès aux études supérieures.
Professeur en sciences de l'éducation, Institut Catholique de Paris, Co-directeur du séminaire de recherche Ecole et république, Collège des Bernardins
Professeur de théologie à la la Faculté Notre-Dame, co-directrice du séminaire de recherche Ecole et république du Collège des Bernardins, Collège des Bernardins