Évaluation des efforts climatiques des pays, sortie des énergies fossiles, décision sur le méthane, retour du dialogue Chine-US, poids de la société civile… La COP26 résumée en ses points essentiels.
Une manifestante à Paris le 28 mars 2021 pour appeler à une loi plus ambitieuse sur le climat que le projet du gouvernement, jugé insuffisant par de nombreuses ONG et une partie de la population.
Christophe Archambault / AFP
En condamnant l’État français pour son manquement en matière de lutte contre le changement climatique, le tribunal administratif de Paris interroge la gouvernance des engagements.
Damien Carême, le maire de Grande-Synthe, à l’origine de la plainte déposée en 2019 auprès du Conseil d’État.
PHILIPPE HUGUEN / AFP
Cette décision, pionnière dans son genre en France, s'inscrit dans une dynamique contentieuse déjà enclenchée en Europe et dans le monde.
New York, octobre 2019. Manifestation à l’occasion d’un procès contre la compagnie pétrolière ExxonMobil, accusée d’avoir dissimulé l’impact négatif de ses activités sur l’environnement.
Angela Weiss / AFP
Des centaines d’actions en justice sont actuellement en cours pour réclamer des États et des entreprises une meilleure prise en compte des dérèglements climatiques et des actions efficaces.
En Guyane, le Conseil d’Etat a jugé que l’exemption d’évaluation environnementale pour certains projets de déforestation s’apparentait à une violation du principe de non-régression environnementale.
Jody Amiet / AFP
La crise économique provoquée par la crise sanitaire fait craindre des régressions dans la lutte contre le changement climatique. Un principe juridique existe : la non-régression environnementale.
En septembre 2019, l’Espagne a fait face à de très fortes inondations dans le sud du pays. Des pluies qui correspondent aux projections climatiques dans cette région où ces phénomènes se sont intensifiés depuis 70 ans.
Jose Jordan / AFP
Au-delà de l’Union européenne, l’Europe au sens large doit faire émerger un nouvel outil juridique, dédié aux droits humains écologiques, car la Cour de Strasbourg n’est pas en mesure d’y répondre.
Un groupe de personnes traverse un lagon dans l'île de Tarawa, Kiribati.
Nava Fedaeff/Shutterstock
Une décision récente rendue par le Comité des droits de l’homme de l’ONU pourrait, dans un futur proche, conduire à la reconnaissance de la notion de « réfugié climatique ».
Le tourisme, activité élitiste par excellence, représente aujourd’hui près de 8 % des émissions mondiales de CO₂.
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Face au changement climatique, les plus pauvres subissent les excès d’émissions de CO₂ liées au train de vie des plus riches : il est temps d’agir, au nom des justices climatique et sociale.
Le 16 mars dernier, les ONG à l’origine du recours en justice l’« Affaire du siècle » ont organisé une grande manifestation pour le climat baptisée la « Marche du siècle ».
Pascal Guyot/AFP
La judiciarisation du climat suscite l’espoir mais aussi la crainte d’une atteinte à la séparation des pouvoirs. En réalité, l’enjeu de ces recours est surtout de faire appliquer le droit existant.
La pétition « L’affaire du siècle » a recueilli fin 2018 un nombre record de signatures.
Damien Meyer/AFP
L’ONU a recensé en 2017 dans le monde environ 900 procès climatiques. La France participe désormais à ce mouvement. Décryptage de quatre « affaires ».
Le 31 octobre, plusieurs centaines de personnes se sont regroupées à Londres devant le Parlement, brandissant un sablier enfermé dans un rond. Le rond symbolise notre planète et le sablier, le compte à rebours de l’extinction.
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Lors des midterms du 4 novembre, les candidats ont dû tenir compte de l'inquiétude grandissante de nombre d'électeurs, au-delà des clivages partisans, à propos du dérèglement climatique.
Marjan Minnesma, directrice de l’ONG Urgenda, le 9 octobre dernier lors de la décision de la cour d’appel de La Haye.
Chantal Bekker/Urgenda
Tandis que les actions en justice climatiques se multiplient, la cour d’appel de La Haye a rendu un arrêt décisif, enjoignant l’État hollandais à agir plus efficacement pour le climat.
Plus d’un quart du territoire néerlandais se situe sous le niveau de la mer.
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La décision du 9 octobre 2018 dans l’affaire Urgenda aux Pays-Bas confirme la vitalité du mouvement de la justice climatique en Europe et dans le monde.
Marjan Minnesma, fondatrice de l’ONG Urgenda qui a attaqué le gouvernement des Pays-Bas en justice pour inaction climatique.
Jerry Lampen/AFP
La réforme des institutions, dont le premier volet est présenté ce 9 mai en conseil des ministres, témoigne d’une ambition nettement revue à la baisse notamment en matière d’environnement.
L’Amazonie colombienne représente plus de 25 % du territoire du pays.
Raul Arboleda/AFP
La Cour suprême colombienne a reconnu, le 5 avril 2018, l’Amazonie comme sujet de droit, rappelant au gouvernement l’urgence à protéger cet espace vital pour les générations futures.
Saul Luciano Lliuya et son avocate Roda Verheyen, le 13 novembre 2017. L’agriculteur péruvien a porté plainte contre l’énergéticien allemand RWE qu’il juge responsable du réchauffement climatique dans les Andes.
Guido Kirchner/AFP
Le projet de pacte mondial pour l’environnement propose d’aller plus loin que l’Accord de Paris en matière de droit international de l’environnement, en consacrant le rôle des acteurs privés.
Le 6 novembre 2017, dans le parc Rheinaue de Bonn, ville hôte de la COP23.
Patrik Stollarz/AFP
Problème global, le changement climatique nécessite une coopération de tous les États. C’est ce qui rend la lutte en ce domaine si ardue, comme l’illustrent les discussions de la COP23 à Bonn.
Directrice de recherche CNRS, juriste, spécialiste du changement climatique et du droit de l’environnement et la santé, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Economiste, Directeur d'études à l'EHESS Professeur à l'Ecole d'économie de Paris/Paris School of Economics, Paris School of Economics – École d'économie de Paris