Le 24 octobre à Santiago, une affiche représentant un montage des visages du Président Sebastián Piñera et du dictateur Augusto Pinochet, avec la légende « Démissionne Piñera ».
Martin Bernetti / AFP
Les mesures économiques proposées et la gestion de crise ultrasécuritaire de la crise illustrent de la part de Sebastián Piñera une incompréhension totale des attentes citoyennes.
Le personnage de Joker suinte le malaise existentiel.
Allociné
Le film de Todd Phillips est conçu, écrit, filmé pour apparaître comme un « anti-film de superhéros ».
Les Libanaises se sont emparées de la rue depuis cinq jours, contre l'accaparement du pouvoir par les élites et un pouvoir d'achat qui s'écroule, le 21 octobre 2019 sur la place Riad al-Solh Square, à Beyrouth.
Anwar Amro/AFP
Près de 30 ans après la fin de la guerre, rien n’a changé au Liban : le système d’éducation et de santé publique est en faillite et la pénurie d’électricité et d’eau potable est chronique.
L'éco-rencontre Terre de convergence qui a eu lieu du 13 au 18 août à Attuech, (30) a permis d'essayer de nouveaux outils pour faciliter le débat entre citoyens.
Sébastien Pichot/Terre de convergence
Le débat numérique sera un facteur d’intervention sur la vie démocratique s’il permet à un plus grand nombre de citoyens de participer directement au débat public.
Le mouvement des gilets jaunes a, dès son apparition, recréé de la solidarité grâce à de nombreux mécanismes d'entraides aussi inventifs que ludiques. Hiver 2018.
Luc Gwiazdzinski
Un géographe raconte le quotidien d’un rond-point de « gilets jaunes » où l’on débat, apprend et vit l’utopie dans la sérénité, prêts à affronter la rentrée. Retour de terrain.
Un officier de police en position armé d'un lanceur de balles (LBD40) avec une caméra lors d'une opération de maintien de l'ordre à l'occasion d'une manifestation ‘Gilets Jaunes’ le 20 avril à Paris.
Zakaria Abdelkafi/AFP
Aurélien Restelli, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Les interventions des forces de l’ordre lors de manifestations ne sont pas toujours compréhensibles pour le public, le journaliste ou le chercheur. Décryptage de la chaîne hiérarchique policière.
Le 1er juillet 2019, à Hongkong: des manifestants tentent de faire tomber une barrière dressée sur la route du siège du gouvernement.
Vivek Prakash / AFP
Les entreprises étrangères implantées à Hongkong doivent surveiller de près les évolutions politiques locales pour ne pas subir le même sort que Lancôme, il y a trois ans.
Le 4 juin dernier, des activistes de l’ONG environnementale ANV-COP21 ont organisé un die-in devant l’Assemblée Nationale à Paris.
Stéphanie de Sakutin/AFP
Le souci de la protection de l’environnement est présent dès le plus jeune âge. Les récents travaux des psychologues montrent comment le conserver pour faire face aux dérèglements climatiques.
Leur violence collective, contenue et auto-limitée, se présente comme ciblée et différenciée, mais aussi comme une réponse aux violences sociales, économiques et autres destructions environnementales.
Un garçon soudanais brandit le drapeau national après que le président Omar el-Béchir a été démis. Khartoum, la capitale du Soudan, le 12 avril 2019.
AFP/EBRAHIM HAMID
Désormais incarcéré, le président soudanais Omar Al-Bachir avait réussi à surmonter une série de crises au prix du verrouillage du pays. De nombreux défis attendent ses successeurs.
Un jeune Algérien brandit le drapeau du pays, lors d'une des manifestations du 15 mars, à Alger. Des centaines de milliers de personnes se sont rassemblées dans la capitale algérienne et dans d'autres villes dans un climat de sécurité renforcée.
(AP Photo/Toufik Doudou
L'élite algérienne a systématiquement détruit le pays depuis plus de 50 ans. La jeunesse, écoeurée par les bandits qui pillent les richesses, réclame le départ définitif du « système Algérie ».
Sur les Champs-Elysées, à Paris, le 16 mars 2019.
Geoffroy Van Der Hasselt/AFP
Si cette proposition de loi ne convainc pas, elle permet de stopper des violences désormais systématiques lors de chaque manifestation et d’éviter l’utilisation des armes intermédiaires.
Manifestations d'étudiants à Alger, le 12 mars 2019, au lendemain de l'annonce du retrait d'Abdelaziz Bouteflika.
Ryad Kramdi/ AFP
Le regard sur la société civile, hors du champ politique, permet d’éclairer la situation et la capacité de la société algérienne à prendre les choses en main et à agir, quand le pouvoir n’agit pas.
A Alger, le 11 mars au soir, après l'annonce du retrait d'Abdelaziz Bouteflika.
Ryad Kramdi/ AFP
Du point de vue du gouvernement, le grand débat donne un état de l’opinion publique sur les réformes à venir et, surtout, il le dédouane en procès de verticalité et d’absence de concertation.
La participation des étudiants au mouvement de protestation est déterminante pour sa dynamique. Cette population porte aussi en elle des transformations sociales profondes et à long terme.
Selon François Dubet, c’est moins l’ampleur des inégalités que la transformation du régime des inégalités qui explique les colères, les ressentiments et les indignations d’aujourd’hui.
GEORGES GOBET / AFP
Le régime des inégalités multiples engendre une société de la colère. Nous y sommes. Il faut la comprendre pour être capables de résister aux vertiges de l’indignation.
Des étudiants devant l'École de médecine d'Alger, le 3 mars 2019.
Riyad Kramdi/AFP
Les manifestations en Algérie ont confirmé la détermination pacifique du peuple et ont été couronnées par l'annonce de Bouteflika qui renonce à un cinquième mandat.
Chercheur au CNRS, directeur du Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (CESDIP), Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay