La loi du 15 mars 2004 sur le port de signes religieux dans les établissements scolaires a suscité de nombreux débats dans les médias et l’opinion. Mais comment la recherche l’a-t-elle abordée ?
En se fiant uniquement sur des données probantes, on se prive d'expériences pertinentes provenant du milieu de l'éducation, comme ici dans une recherche réalisée en 2019 par des chercheuses de l’UQO. Sur la photo, des élèves d’une école de Gatineau découvrent leur environnement à l’aide d’appareils photo.
(courtoisie du projet Hors les murs »)
Le projet de loi 23 remet à l’ordre du jour le débat sur l’importance à accorder aux données probantes en éducation. Mais est-ce la meilleure méthode pour avoir un portrait juste d’une situation ?
De nouveaux types de relecture par les pairs commencent à gagner en importance dans la communauté scientifique.
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Comment fonctionne en général la soumission d’un article à une revue de recherche ? Pourquoi les modes d’évaluation évoluent-ils ? Quelques repères sur l’« open peer review ».
Dans un univers incertain, les capacités d'innovation sont cruciales et les sciences humaines aident les jeunes ingénieurs à les acquérir.
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Si l’on peut constater une montée du discours valorisant les sciences humaines et sociales pour la formation d’ingénieurs innovants, la réalité du terrain est plus complexe.
La conséquence la plus évidente de la pandémie concerne la méthodologie initialement projetée. Certaines activités, comme les entrevues, ont pu être « délocalisées » en ligne.
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La pandémie a des impacts sur la recherche, non seulement sur la façon de concilier le travail de terrain et les règles sanitaires, mais sur le rapport du chercheur avec l’objet étudié.
Campagne présidentielle américaine, le 1er novembre 2020, jeunes supporters assistant à un meeting de Trump en Caroline du Nord.
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Alessia Lefébure, École des hautes études en santé publique (EHESP)
La pandémie a donné un coup de frein à la mobilité étudiante dans le monde. Les universités américaines en sont bien sûr affectées. Mais elles font face aussi à une baisse des inscriptions nationales.
Prise de parole des SHS lors de la première vague de la Covid-19 dans les médias français : les chercheurs ont appréhendé et offert des outils de réflexions et d'observation de la crise sanitaire et ses conséquences.
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Elsa Bansard, Maison des Sciences de l'Homme (MSH) – Université Paris-Saclay e Anne-Coralie Bonnaire, Maison des Sciences de l'Homme (MSH) – Université Paris-Saclay
Une analyse de la prise de parole des chercheur·e·s en sciences sociales dans les médias français permet de dresser un bilan sur l’apport de ces disciplines pour appréhender la crise sanitaire.
Contrôles des mesures de sécurité à Paris.
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Pierre Guibentif, Maison des Sciences de l'Homme (MSH) – Université Paris-Saclay e Maryse Bresson, Maison des Sciences de l'Homme (MSH) – Université Paris-Saclay
En ces temps de pandémie, les SHS doivent générer du débat sur des enjeux collectifs, sur des propositions de connaissance et sur leurs conséquences en termes d’action ; une question de démocratie.
Et si la paresse ou l’oisiveté était une manière d’exprimer notre volonté d’être libre ?
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Le repos constitue la clef de notre possibilité de faire des choix signifiants pour nous-mêmes, et donc une clef pour notre liberté.
Face au volume de divertissements accessibles, il est devenu très difficile de s’ennuyer vraiment c’est-à-dire de profiter des vertus de l’ennui.
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Chercher à convertir son existence plutôt que vouloir se divertir à tout prix, c’est le conseil du philosophe François L’Yvonnet dans cet épisode qui interroge le lien entre repos et ennui.
Se reposer consiste aussi à ne pas être disponible pendant un moment.
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D’après le philosophe Ghislain Deslandes, si l’intensité est devenue une vertu, le repos ne doit plus s’envisager comme un moment du travail, mais bien comme un changement radical de rapport au temps.
Sommes-nous trop humains pour pouvoir nous reposer pleinement ?
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Dans ce premier épisode, le philosophe Laurent Bibard nous éclaire sur l'étymologie du mot « repos » et le(s) sens à donner à cette notion qui fait de l'homme un animal dénaturé.
Pour celles et ceux qui n’ont pas l’illusion de pouvoir jouer un rôle dans l’histoire de leur pays, la guerre peut être un cadre qui donne du sens à la perte de sens.
La thèse est une épreuve d'endurance;
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Le taux d’abandon est élevé en doctorat de sciences humaines et sociales. Pour relever le défi, mieux vaut être un thésard averti, avec une bonne méthodologie.
Avec une diversité de modèles, les revues de sciences humaines misent sur le dialogue entre les disciplines et alimentent le débat public.
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Dans le contexte de mobilisation des enseignants-chercheurs, plus d’une centaine de revues se sont déclarées « en grève » ou « en lutte ». Quel est leur rôle dans le paysage des sciences humaines ?
Le monde : Possessions coloniales et routes commerciales, 1910.
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Depuis la création du terme « géopolitique » en 1897 par le juriste suédois Rudolf Kjellén, les débats font rage sur sa nature : s’agit-il, ou non, d’une science humaine ?
Le numérique est aussi bien un outil de communication qu'un instrument de recherche.
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Les humanités numériques offrent de nouveaux outils pour prendre du recul par rapport aux messages de communication qui affluent sur les réseaux sociaux.
Décrire les interactions et les solidarités, les inégalités ainsi que les choix collectifs de l'humanité doit être au coeur de la recherche face à l'avènement de l'anthropocène.
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A l’IUT de Bourges, une exposition très pédagogique démontre la nécessité, notamment grâce aux apports de la sociologie, de déconstruire les préjugés pour cultiver un esprit rationnel.
En sciences humaines et sociales, les protocoles d'expérience font l'objet de plus en plus de préoccupations éthiques.
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Veiller à ce que les recherches ne nuisent pas à leurs participants, c’est l’un des objectifs des comités d’éthique. Mais leur manière de mettre en pratique ces principes peut poser question.