Les accidents vasculaires cérébraux sont en augmentation. Si le vieillissement, le tabagisme ou l’hypertension sont pointés du doigt, la question de l’influence du temps de travail est aussi explorée.
Les entreprises restent peu préparées pour gérer la détresse mentale de leurs employés.
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Pour faire face aux problèmes psychiques qui affectent leur bien-être et leur efficacité, les travailleurs mettent en place des stratégies d’évitement ou de compensation.
Paul Robeson chante pour des mineurs écossais, en 1959.
Youtube, capture d'écran.
Diana Cooper-Richet, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
A la fin des années 1920 Paul Robeson tisse, par le plus grand des hasards, ses premiers liens avec la classe ouvrière anglaise, quasi exclusivement blanche à cette époque.
Saisonnières agricoles dans la région de Huelva, l'eldorado de la fraise, en Espagne.
Chadia Arab
En temps de crise, l’invisibilité et la précarité touchent surtout les femmes qui représentent plus de 43 % de la main-d’œuvre agricole dans le monde. Regards au Maroc et en Espagne.
Bien souvent la cette question de «qui, dans le couple, aura priorité dans son travail ?» n'est jamais posée tant les femmes ont intériorisé leur rôle de ‘care’.
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Prises en étau entre le suivi pédagogique des enfants et un travail considérable à assurer à plein temps, les femmes cadres continuent d’assumer une grande part de la charge domestique et parentale.
Parmi les travailleurs autonomes 83 % sont satisfaits, voire très satisfaits à l’égard du télétravail.
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Dans une étude, près de 4 répondants sur 5 tirent un bilan plutôt positif de la période malgré les conditions difficiles.
74 % des répondants souhaitent retourner sur le lieu de travail pour des raisons telles que la socialisation avec les collègues ou la nécessité de séparer vie privée et vie professionnelle.
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D’après les résultats d’une enquête menée par l’ESSEC, les Français se déclarent en grande majorité opposés au télétravail à temps plein et souhaiteraient retrouver un espace de travail attitré.
Les analogies animalières nous renseignent sur les dérives et excès possibles de certains systèmes de gestion.
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Selon une étude dont nous révélons les résultats, plus de quatre Français sur dix estiment leur activité essentielle en temps d’épidémie. Trois registres de justification émergent.
La crise actuelle et ses remises en causes amènent chacun à se questionner quant au sens à donner à la vie et au travail.
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La pandémie remet en question nos valeurs : est-ce que je n’accorde pas trop de place à mon travail ? Est-ce que mon activité est vraiment utile à la société ? Quel est son sens ?
Dans une mine de charbon à Datong, dans la province de Shanxi, en Chine, novembre 2015.
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Diana Cooper-Richet, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Dans les égouts, les tunnels, les silos, les citernes, les puits ou encore les mines, les travailleurs qui vivent le confinement au quotidien sont encore nombreux à travers le monde.
Les dirigeants d'entreprises ont un rôle à jouer pour améliorer la manière dont les salariés considèrent leur travail.
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Pauline de Becdelièvre, École Normale Supérieure Paris-Saclay – Université Paris-Saclay e François Grima, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
L’épidémie actuelle, vécue comme un choc pour les salariés, engendre une prise de conscience qui peut prendre des formes diverses selon l’âge et la situation professionnelle.
Une charrette à cheval passe devant une peinture murale remerciant les travailleurs essentiels en pleine pandémie de Covid-19, dans la ville de Sale, au nord de Rabat, le 26 avril 2020.
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Hicham Sebti, Université Euro-Méditerranéenne de Fès - UEMF
Le recours massif imposé au télétravail, l’interdiction de certaines activités et la continuité de celles jugées essentielles modifient profondément la vie professionnelle, au Maroc comme ailleurs.
Une caissière travaille avec un masque dans un supermarché le 15 avril 2020, près de Lyon.
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Emilie Counil, Ined (Institut national d'études démographiques) e Myriam Khlat, Ined (Institut national d'études démographiques)
Les personnes qui occupent les emplois les moins rémunérés sont particulièrement exposées au coronavirus. En temps de crise, cette situation pourrait aggraver les inégalités sociales de santé.
Une caissière à Paris, le 24 mars 2020.
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Caissières, éboueurs, vendeurs… Ils sont en première ligne depuis le début de la pandémie. Comprendre la manière dont le masque sanitaire pénètre leur univers éclaire leur vécu de la crise.
La sécurité est devenue le premier problème des livreurs depuis mi-mars.
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Ces travailleurs des plates-formes ont été confrontés à une baisse de leur activité, des risques sanitaires accrus, et même une exposition renforcée aux contrôles de police pour les sans-papiers.
Déconfinement, les risques psychologiques de la reprise du travail
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Que se passe-t-il au niveau psychologique lorsque tout s’arrête, que le confinement est levé et qu’il faut retourner au travail même si la menace est toujours présente ?
La présence physique au travail restera-t-elle autant assimilée à de la fiabilité qu'avant la crise sanitaire ?
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Le management devra traiter les problématiques de l'anxiété du retour après plusieurs semaines loin des locaux, ainsi que la peur d'être contaminé par un virus toujours en circulation.
Dans l’urgence, les invisibles sont devenus plus que visibles : ils sont au front là où nous avions tendance à les mettre à « l’arrière boutique».
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Dans l’urgence, les invisibles sont devenus plus que visibles : ils sont au front là où nous avions tendance à les mettre à « l’arrière-boutique » afin de ne pas reconnaître leurs différences.
Professeur du Cnam, titulaire de la chaire Droit du travail et droits de la personne, Lise/Cnam/Cnrs, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Chercheur au Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay