Le paradigme actuel de la coopération sanitaire, toujours en vigueur, peut-elle amener à l’élaboration de politiques de santé pertinentes eu égard aux transformations et enjeux en cours ou à venir?
En France, le coût social de l’alcool est estimé à 120 milliards d’euros par an. On sait aujourd’hui comment mettre en place une politique de santé publique efficace. Reste à trouver la volonté…
Hubert Jaspard, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Il faut s’appuyer sur les forces vives des pays concernés par le manque de qualité des soins pour mettre en œuvre des formations à la fois pour les décideurs et les professionnels de terrain.
Judith Mueller, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Dans le monde, méningite et septicémie tuent plus que paludisme, SIDA, rougeole et tétanos réunis. Or si, en Afrique, les vaccins anti-méningite ont joué leur rôle, ils ne protègent pas la vie durant.
En abusant des antibiotiques dans les élevages, l’Homme menace sa propre santé.. L’antibiorésistance qui se développe chez l’animal peut en effet se propager à l’être humain. Explications.
Près de 80 % des femmes du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord vivent dans des pays où le droit à l’avortement est restreint. Un enjeu de santé publique.
La recherche génétique sur ces troubles du développement cérébral qui concernent environ 2 % de la population générale met en lumière des défauts convergeant vers les synapses neuronales.
En axant le plan « Ma santé 2022 » sur les soins, le gouvernement a peut-être manqué l’occasion de faire le lien entre un système de soins rénové et les enjeux de santé intersectoriels.
Jean-Marie Januel, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Mis en place après-guerre, le système de santé français n’est plus adapté aux besoins de la population. Nécessaire, sa refonte implique de pouvoir évaluer son efficacité. Ce qui n’est pas simple.
Etienne Minvielle, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Réduire les actes médicaux inutiles rendrait le système de santé français plus efficace. Ce n’est pas impossible, mais requiert une meilleure organisation dans la prise en charge des patients.
Le dernier Plan Santé propose un financement au parcours de soin des hôpitaux français. Inspiré, comme pour la T2A, par le modèle anglo-saxon, ce système, malgré ses vertus, reste très productiviste
La mort annoncée du numerus clausus dans le cadre du Plan Santé ne suffira pas à faire reculer les déserts médicaux. Comment valoriser au mieux la ressource que représentent les médecins ?
Thomas Barnay, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
La résorption des déserts médicaux est un enjeu de santé publique majeur. Le plan santé du gouvernement propose de nouveaux outils pour y parvenir. Une réforme qui va dans le bon sens ?
Le changement climatique menace aussi notre santé mentale. Pour combattre la hausse des suicides résultant de l’augmentation des températures, la solution pourrait être de créer du lien social.
Avec 41 000 cas répertoriés durant la première moitié de 2018, la rougeole est de retour. Une recrudescence qui n’est pas seulement liée aux refus de vaccination. Décryptage d’une situation complexe.
Emmanuel Macron puis, très récemment, Agnès Buzyn, ont proposé de passer au financement des hôpitaux au parcours de soins. Pourquoi une telle proposition et comment la mettre en œuvre ?
La vague de chaleur qui frappe l'Europe en rappelle une autre : en 2003, une canicule faisait prendre durement conscience des risques de la chaleur pour la santé. Où en est-on vingt ans plus tard ?
Après de longues années et la mise en place d'une commission ad hoc, l'ANSM a finalement délivré une autorisation de mise sur le marché pour une utilisation du baclofène dans l’alcoolo-dépendance.
Peut-on reprocher au logo Nutri-score de ne pas prendre en compte la présence de substances chimiques dans l’alimentation ? Non, car il est conçu pour évaluer seulement la qualité nutritionnelle.
(2022-2024) Visiting Professor, Northeastern University, Boston / (2014-...) (on leave) Full Professor in Economics, ERUDITE, UPEC, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
Anthropologue, Centre Régional de Recherche et de Formation à la prise en charge Clinique de Fann (CRCF, Dakar), Institut de recherche pour le développement (IRD)
Maitre de Conférence Université Paris 13, Praticien Hospitalier, Hôpital Avicenne (AP-HP), Equipe de Recherche en Epidémiologie Nutritionnelle, U1153 Inserm,Inra,Cnam, Université Sorbonne Paris Nord
Maître de conférences en épidémiologie et évolution des maladies infectieuses, laboratoire PCCEI (Univ. Montpellier, Inserm, EFS) & CHU Nîmes, Université de Montpellier
Professeur Emérite de Nutrition Université Sorbonne Paris Nord (Paris 13) - Praticien Hospitalier Département de Santé Publique, Hôpital Avicenne (AP-HP), Equipe de Recherche en Epidémiologie Nutritionnelle, U1153 Inserm,Inra,Cnam, Université Sorbonne Paris Nord