Manifestation contre l’amnistie devant le Congrès des Députés à Madrid, le 15 novembre 2023. Sur la pancarte, Pedro Sanchez est traité de traître et de Judas.
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Grâce à sa promesse d’amnistier les indépendantistes catalans poursuivis, le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez a été reconduit. Mais la contestation engendrée par cet accord ne faiblit pas.
Cette photo prise après la victoire de l’Espagne lors de la finale de la Coupe du Monde de football féminin le 20 août 2023, montre Luis Rubiales, alors président de la Fédération espagnole, portant sur son épaule la joueuse Athenea del Castillo. Quelques minutes plus tard, sur le podium, il embrasse une autre joueuse, Jennifer Hermoso, sans son consentement.
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Pour obtenir le soutien du parti indépendantiste catalan, Pedro Sanchez a demandé la reconnaissance du catalan, ainsi que du galicien et du basque comme langues officielles de l’UE. Est-ce possible ?
Gauche ou droite: ce sera le choix des électeurs espagnols lors des élections générales anticipées le 23 juillet, qui pourraient voir entrer un parti d'extrême droite au gouvernement.
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Si les conservateurs l’emportent et que Vox détient la balance du pouvoir, l’extrême droite intégrera une coalition gouvernementale pour la 1ʳᵉ fois depuis la consolidation de la démocratie espagnole.
Pedro Sanchez en meeting le 18 juin 2023 à Séville.
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Après une lourde défaite aux élections locales de mai dernier, le chef de l’exécutif espagnol a avancé les législatives, estimant que c’était sa meilleure chance de les gagner. Une manœuvre délicate.
Le leader du parti Vox, Santiago Abascal, lors d'un rassemblement à Madrid, le 19 mars 2022. Un parti d'extrême droite pourrait se retrouver dans le gouvernement espagnol pour la première fois depuis la chute des franquistes.
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Alors que l’extrême droite et le populisme se sont imposés dans la vie politique de nombreuses démocraties en Occident, l’Espagne a longtemps fait figure d’exception. Cela pourrait changer.
De nombreux jeunes Espagnols, comme ici Sonia Garcia, 35 ans, photographiée dans son appartement d’un quartier pauvre de Séville en juin 2020, se trouvent en grande difficulté économique.
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Durement affectés par la crise financière, les jeunes Espagnols sont souvent contraints de rester très longtemps chez leurs parents et de se contenter d’emplois précaires.
Durant le premier confinement, le gouvernement mené par le socialiste Pedro Sanchez avait annoncé sa volonté de mettre en place un revenu universel.
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Seule une demande de « revenu vital minimum » sur quatre a pour l’instant été approuvée. Les débats portent désormais sur les moyens d’étendre la couverture du dispositif.
Les dirigeants du PSOE, Pedro Sánchez, et de Podemos, Pablo Iglesias, se serrent la main après avoir signé l'accord préalable visant à former un gouvernement de coalition.
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L’Espagne vient de se doter d’un gouvernement de coalition qui pourrait réussir, même si l’absence d’une majorité stable annonce de nombreuses difficultés.
Le premier ministre Pedro Sanchez se retire après une déclaration quant à l'exhumation de l'ancien dictateur Francisco Franco, Madrid le 24 octobre 2019.
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Sabrina Grillo, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
L’une des explications à la crise politique espagnole trouve ses racines dans l’histoire socialiste du pays.
Le premier ministre Pedro Sanchez (à gauche) accueillant le dirigeant de Ciudadanos Albert Rivera au Palais de La Moncloa à Madrid, le 7 mai 2019.
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Christian Hoarau, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Avec l’arrivée de Pedro Sanchez au pouvoir s’ouvre une fenêtre d’opportunité pour normaliser les relations avec la Catalogne. Mais les options des uns et des autres sont limitées.
Chercheur, spécialiste de la Catalogne, enseignant à l'University de Cergy-Pontoise et à l'Université Paris 3 - Sorbonne Nouvelle, Neoma Business School